« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mardi 4 août 2009

en ligne: Johan Heilbron, Naissance de la sociologie



En ligne: Naissance de la sociologie 
Johan Heilbron 
Traduction par Paul Dirkx 
Agone 
Banc d'essais 
2006 
Publication sur OpenEdition Books : 13 octobre 2008

Présentation de l'éditeur
Les sciences sociales sont communément considérées comme des phénomènes récents. Elles seraient apparues au cours du XIXe siècle, mais leur essor véritable ne daterait que du siècle suivant. On retrouve cette image chez les professionnels comme chez les profanes; elle est aussi très appréciée des historiens des disciplines concernées. Ce qui demeure dans l’ombre, est la manière dont ces disciplines sont nées. Ce livre a pour but de lever le voile, en historien et en sociologue, sur la genèse des sciences sociales et ses conditions de possibilité. Une telle analyse ne permet pas seulement de mieux comprendre la naissance des sciences sociales, elle offre également un instrument puissant pour repenser ses clivages et ses cloisonnements, ses problèmes et ses promesses. 
L’ouvrage n’est pas consacré à la naissance de la discipline en tant que telle, aux auteurs canoniques comme Durkheim, Weber, Simmel ou Marx, mais à la « protohistoire » et la « préhistoire » des sciences sociales, qui précèdent la naissance proprement dite. 
Johan Heilbron est chercheur au CNRS, rattaché au Centre de sociologie européenne de Paris, et professeur associé à l’Université Érasme à Rotterdam. Spécialiste de l’histoire des sciences sociales, de la sociologie de la culture et de la sociologie économique, il a notamment publié Pour une histoire des sciences sociales (avec Remi Lenoir et Gisèle Sapiro, Fayard, 2004), et co-dirigé Pour une histoire des sciences sociales, Hommage à Pierre Bourdieu (Fayard, 2004) et plusieurs numéros d’Actes de la recherche en sciences sociales : « Traduction : les échanges littéraires internationaux » (144, 2002), « La Circulation internationales des idées » (145, 2002) et « Espaces de la finance » (146, 2003). 

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