Postcolonial Studies :
modes d'emploi
P.U.Lyon
2013
Présentation de l'éditeur
À travers la mise en avant de leurs sources plus ou moins reconnues (French Theory, Subaltern Studies de Delhi, traditions intellectuelles d’Afrique Noire, Cultural Studies,
écrits anticoloniaux de Frantz Fanon, Chinua Achebe, Aimé Césaire,
Albert Memmi) et de leurs connexions avec d’autres champs de recherche
contemporains (Queer Studies, études francophones, Black Studies),
les études postcoloniales sont apparues comme une sorte de laboratoire
expérimentant des perspectives pluridisciplinaires : étrangères à toute
orthodoxie, elles se placent à l’intersection de diverses
problématiques, politiques, linguistiques, ou encore identitaires, non
sans une certaine propension à faire retour sur leurs propres fondements
théoriques. Le travail proposé ici, par sa dimension internationale et
polyphonique, participe à son tour d’un dépassement des étiquettes
nationales et académiques rigides : autant de « modes d’emploi » qui
invitent à de nouveaux usages des Postcolonial Studies, de nouvelles explorations esthétiques et intellectuelles, dans les champs de la littérature et du cinéma en particulier.
Le collectif Write Back (en référence à l’ouvrage fondateur de Bill Ashcroft, Gareth Griffiths et Helen Tiffin, The Empire Writes Back,
1989) rassemble les sept membres du « Laboratoire des jeunes chercheurs
en littératures et études postcoloniales : les outils théoriques à
l’épreuve des textes », créé en 2007 à l’École normale supérieure de
Lyon : Florian Alix, Anne-Sophie Catalan, Claire Ducournau, Tina Harpin,
Estelle Olivier, Myriam Suchet et Cyril Vettorato. Outre les
contributions des membres du collectif, le volume propose des articles
de chercheurs de divers horizons, en particulier la traduction inédite
d’un article de Graham Huggan et un texte inédit de Kathleen Gyssels.
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