Conférence-débat organisée par la Société Louise Michel, au Lieu-dit, Paris-20ème, mardi 24 septembre 2013
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Tirer parti de Max Weber : Partie I, La conférence
Tirer parti de Max Weber : Partie II, Le débat
Michael Löwy
La cage d'acier
Max Weber et le marxisme wébérien
Stock
2013
Présentation de l'éditeur
On oppose volontiers Max Weber à Karl Marx. Certes, le grand sociologue
allemand était un libéral, hostile au communisme. Mais c’était aussi,
nous rappelle Michael Löwy, textes à l’appui, un analyste très critique
du capitalisme et de sa course effrénée au profit qui enferme l’humanité
moderne dans un système implacable.
Relisant la célèbre étude sur les « affinités électives » entre l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Michael Löwy prolonge l’analyse. Il explore ainsi les « affinités négatives » entre l’éthique catholique et l’esprit du capitalisme et en retrouve la trace dans divers courants catholiques de gauche en Europe comme dans la théologie de la liberté en Amérique latine aujourd’hui. Il suit également les autres filiations anticapitalistes du sociologue de Heidelberg. D’une part celle du marxisme wébérien qui va de Georg Lukàcs à Maurice Merleau-Ponty, en passant par les premiers théoriciens de l’École de Francfort. D’autre part, celle d’un courant socialiste/romantique, essentiellement promu par des auteurs juifs allemands de la République de Weimar, tels Ernst Bloch ou Walter Benjamin.
Cette postérité, Michaël Löwy, qui est à la fois un wébérien érudit et un marxiste engagé, l’incarne à sa manière. Et il entend montrer combien le courant critique du marxisme wébérien reste d’actualité alors que la toute puissance des marchés emprisonne, plus que jamais, les peuples dans la cage d’acier du calcul égoïste.
Relisant la célèbre étude sur les « affinités électives » entre l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Michael Löwy prolonge l’analyse. Il explore ainsi les « affinités négatives » entre l’éthique catholique et l’esprit du capitalisme et en retrouve la trace dans divers courants catholiques de gauche en Europe comme dans la théologie de la liberté en Amérique latine aujourd’hui. Il suit également les autres filiations anticapitalistes du sociologue de Heidelberg. D’une part celle du marxisme wébérien qui va de Georg Lukàcs à Maurice Merleau-Ponty, en passant par les premiers théoriciens de l’École de Francfort. D’autre part, celle d’un courant socialiste/romantique, essentiellement promu par des auteurs juifs allemands de la République de Weimar, tels Ernst Bloch ou Walter Benjamin.
Cette postérité, Michaël Löwy, qui est à la fois un wébérien érudit et un marxiste engagé, l’incarne à sa manière. Et il entend montrer combien le courant critique du marxisme wébérien reste d’actualité alors que la toute puissance des marchés emprisonne, plus que jamais, les peuples dans la cage d’acier du calcul égoïste.
Directeur de recherche émérite au CNRS et enseignant à l’EHESS, Michael Löwy est l’auteur de 17 livres publiés en 29 langues, dont Rédemption et Utopie. Le Judaïsme libertaire en Europe centrale (1985) ; Révolte et Mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité (avec R. Sayre, 1992) ; Walter Benjamin. Avertissement d’incendie, (2001) et, chez Stock, Franz Kafka, rêveur insoumis (2004).
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