Michel Vovelle
La bataille du Bicentenaire de la Révolution française
La Découverte
Recherches
2017
Une dizaine d’années durant, à partir de 1983, Michel Vovelle, directeur
de l’Institut d’histoire de la Révolution française à la Sorbonne, a
coordonné l’organisation de la commémoration scientifique du
Bicentenaire. À la tête d’une équipe, il a élaboré des programmes, défi
ni une politique et mis en place une organisation à l’échelle nationale
et internationale, à visée à la fois scientifique et civique. Soutenu
par le président de la République, le projet a dû s’affirmer dans un
climat politique changeant, au gré des gouvernements, se heurtant à une
vive opposition de la droite, et affrontant le courant critique animé
par François Furet, contestant la tradition jacobine.
À l’issue d’intenses débats, parfois polémiques, le grand congrès mondial de juillet 1989, illustration de la mobilisation collective, a rencontré un franc succès. La flamme est retombée après 1993, quand les structures institutionnelles – l’Institut d’histoire de la Révolution française et la commission Jaurès – ont été menacées ou supprimées. Cela ne veut pas dire pour autant que la Révolution soit « terminée », après l’élan donné à l’enseignement et à la recherche. Le témoignage de l’historien reste porteur d’un message d’espoir indéfectible.
« Missionnaire patriote », Michel Vovelle a poursuivi ses activités à travers le monde, accompagnant le renouveau historiographique suscité par le Bicentenaire, pour lequel la « Grande Révolution » demeure une référence chargée d’enseignements et de questions sur les révolutions d’hier à aujourd’hui. Il invite ici le lecteur à saisir les enjeux d’une commémoration majeure, tout en livrant ses mémoires d’éminent historien.
À l’issue d’intenses débats, parfois polémiques, le grand congrès mondial de juillet 1989, illustration de la mobilisation collective, a rencontré un franc succès. La flamme est retombée après 1993, quand les structures institutionnelles – l’Institut d’histoire de la Révolution française et la commission Jaurès – ont été menacées ou supprimées. Cela ne veut pas dire pour autant que la Révolution soit « terminée », après l’élan donné à l’enseignement et à la recherche. Le témoignage de l’historien reste porteur d’un message d’espoir indéfectible.
« Missionnaire patriote », Michel Vovelle a poursuivi ses activités à travers le monde, accompagnant le renouveau historiographique suscité par le Bicentenaire, pour lequel la « Grande Révolution » demeure une référence chargée d’enseignements et de questions sur les révolutions d’hier à aujourd’hui. Il invite ici le lecteur à saisir les enjeux d’une commémoration majeure, tout en livrant ses mémoires d’éminent historien.
Michel Vovelle est professeur émérite à l'Université de
Paris I. Ancien directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution, il
est l'auteur de très nombreux ouvrages parmi lesquels La découverte
de la politique, Recherches sur la Révolution, Les colloques du
Bicentenaire, L'État de la France sous la Révolution aux éditions La Découverte.
Extrait
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