en ligne sur OpenEdition Books:
Penser l'art et la culture avec les sciences sociales. En l'honneur de Pierre Bourdieu
Penser l'art et la culture avec les sciences sociales. En l'honneur de Pierre Bourdieu
Sous la direction d'Eveline Pinto
Publications de la Sorbonne
Philosophie
Philosophie
2002
Présentation de l'éditeur
Séminaire 2001-2002 : Centre de recherche sur la philosophie des activités artistiques contemporaines
« À Pierre Bourdieu, la philosophie
reconnaissante ». Préfacé par Jacques Bouveresse, professeur au Collège
de France, ce livre réunit les travaux d’un séminaire dirigé par Eveline
Pinto, professeur de philosophie à l’Université Paris I
Panthéon-Sorbonne. Ils visent à mesurer l’apport des sciences sociales à
la philosophie de l’art, et à expliquer pourquoi il est devenu
impossible de penser les biens de culture autrement qu’avec les
catégories construites par le sociologue brutalement disparu. Christophe
Charle, professeur d’histoire à l’Université Paris I, rend hommage à
celui dont il fut l’élève en ajoutant à l’ouvrage son premier exposé au
séminaire du maître à l’ENS Ulm, sur Zola, de la figure du savant à
celle du prophète.
Il y a comme un effet de réverbération entre des textes (études théoriques et analyses de cas) qui partagent les mêmes orientations épistémologiques.
Littérature et sciences, même visée ? Par une pratique qui unit la critique littéraire et la réflexivité critique, Pierre Bourdieu montre leur convergence jusqu’à un certain point (Eveline Pinto). Vues d’Allemagne, les études littéraires en France ont paru longtemps décalées, jusqu’au moment où, grâce à leurs liens avec les sciences sociales, elles ont comblé leur retard (Joseph Jurt). À propos de « l’économie temporelle de la représentation théâtrale », est analysée la relation entre spectateurs et acteurs en termes d’attentes réciproques (Emmanuel Bourdieu). De l’écrivain de l’État monarchique à l’intellectuel moderne, l’évolution de cette figure apparaît étroitement liée à l’histoire de l’autonomisation du champ littéraire (Gisèle Sapiro).
Les cas étudiés sont tous empruntés à la modernité littéraire et artistique : la naissance d’Ibsen, écrivain européen (Pascale Casanova) ; Proust, sociologue du particulier, dans la confrontation de l’habitus bourgeois et aristocratique (Jacques Dubois) ; Mallarmé/Manet et le face-à-face de l’artiste et de son public à l’âge des foules (Pascal Durand) ; les usages politiques paradoxaux de la référence à Sade dans le champ littéraire de l’après 1945 (Anne Simonin) ; l’autonomie de l’artiste affirmée par Hans Haacke (Inès Champey).
Il y a comme un effet de réverbération entre des textes (études théoriques et analyses de cas) qui partagent les mêmes orientations épistémologiques.
Littérature et sciences, même visée ? Par une pratique qui unit la critique littéraire et la réflexivité critique, Pierre Bourdieu montre leur convergence jusqu’à un certain point (Eveline Pinto). Vues d’Allemagne, les études littéraires en France ont paru longtemps décalées, jusqu’au moment où, grâce à leurs liens avec les sciences sociales, elles ont comblé leur retard (Joseph Jurt). À propos de « l’économie temporelle de la représentation théâtrale », est analysée la relation entre spectateurs et acteurs en termes d’attentes réciproques (Emmanuel Bourdieu). De l’écrivain de l’État monarchique à l’intellectuel moderne, l’évolution de cette figure apparaît étroitement liée à l’histoire de l’autonomisation du champ littéraire (Gisèle Sapiro).
Les cas étudiés sont tous empruntés à la modernité littéraire et artistique : la naissance d’Ibsen, écrivain européen (Pascale Casanova) ; Proust, sociologue du particulier, dans la confrontation de l’habitus bourgeois et aristocratique (Jacques Dubois) ; Mallarmé/Manet et le face-à-face de l’artiste et de son public à l’âge des foules (Pascal Durand) ; les usages politiques paradoxaux de la référence à Sade dans le champ littéraire de l’après 1945 (Anne Simonin) ; l’autonomie de l’artiste affirmée par Hans Haacke (Inès Champey).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire