Michelle Zancarini-Fournel
Les luttes et les rêves
Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours
Zones
2016
Présentation de l'éditeur
1685, année terrible, est à la fois marquée par l’adoption du Code Noir,
qui établit les fondements juridiques de l’esclavage « à la française
», et par la révocation de l’édit de Nantes, qui donne le signal d’une
répression féroce contre les protestants. Prendre cette date pour point
de départ d’une histoire de la France moderne et contemporaine, c’est
vouloir décentrer le regard, choisir de s’intéresser aux vies de femmes
et d’hommes « sans nom », aux minorités et aux subalternes, et pas
seulement aux puissants et aux vainqueurs.
C’est cette histoire de la France « d’en bas », celle des classes populaires et des opprimé.e.s de tous ordres, que retrace ce livre, l’histoire des multiples vécus d’hommes et de femmes, celle de leurs accommodements au quotidien et, parfois, ouvertes ou cachées, de leurs résistances à l’ordre établi et aux pouvoirs dominants, l’histoire de leurs luttes et de leurs rêves.
Pas plus que l’histoire de France ne remonte à « nos ancêtres les Gaulois », elle ne saurait se réduire à l’« Hexagone ». Les colonisés – des Antilles, de la Guyane et de La Réunion en passant par l’Afrique, la Nouvelle-Calédonie ou l’Indochine – prennent ici toute leur place dans le récit, de même que les migrant.e.s qui, accueilli.e.s « à bras fermés », ont façonné ce pays.
C’est cette histoire de la France « d’en bas », celle des classes populaires et des opprimé.e.s de tous ordres, que retrace ce livre, l’histoire des multiples vécus d’hommes et de femmes, celle de leurs accommodements au quotidien et, parfois, ouvertes ou cachées, de leurs résistances à l’ordre établi et aux pouvoirs dominants, l’histoire de leurs luttes et de leurs rêves.
Pas plus que l’histoire de France ne remonte à « nos ancêtres les Gaulois », elle ne saurait se réduire à l’« Hexagone ». Les colonisés – des Antilles, de la Guyane et de La Réunion en passant par l’Afrique, la Nouvelle-Calédonie ou l’Indochine – prennent ici toute leur place dans le récit, de même que les migrant.e.s qui, accueilli.e.s « à bras fermés », ont façonné ce pays.
Michelle Zancarini-Fournel, professeure émérite à
l’université Claude Bernard-Lyon-I, spécialiste en histoire
contemporaine, a consacré ses recherches à l'histoire des milieux
populaires. Elle est notamment l'auteure de L’Histoire des femmes en France XIXe-XXe siècle (PUR, 2005) et a codirigé, avec Philippe Artières, 68, une histoire collective (1962-1981) (La Découverte, 2008).
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