« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».Pierre Bourdieu (1992)
vendredi 26 février 2010
Michel OFFERLÉ, Sociologie des organisations patronales
Michel OFFERLÉ
Sociologie des organisations patronales
Collection : Repères n°534
Découverte
2009
Présentation de l'éditeur
Pour l’actualité, le patronat, qui se résume au Medef et à l’UIMM, ce sont surtout les caisses noires et les parachutes dorés. C’est aussi l’image d’une entité toute puissante, manipulant, grâce à ses ressources économiques, gouvernants et partenaires sociaux. Pourtant, les organisations représentant les chefs d’entreprise et les entreprises sont sans doute les moins étudiées et les moins connues des organisations contribuant à la production et à la gestion des problèmes publics. Cet ouvrage entend faire un point historique et sociologique sur nos connaissances et méconnaissances des organisations patronales en France et à l’étranger.
De quelle manière s’est constitué et délimité le groupe des patrons et de quelle façon se sont formées les organisations diversifiées prétendant porter sa parole ? Quels sont les modes de fonctionnement actuel de ces organisations, qu’est-ce qui fait leur unité et leur représentativité ? Enfin, comment peut-on interroger, en utilisant les connaissances accumulées par la sociologie des organisations politiques et des mobilisations, les répertoires de l’action collective et de l’engagement patronal, ainsi que le problème de l’« influence » de ces organisations sur la politique et dans les politiques publiques ?
Table des matières
Introduction - I / Le groupe à représenter - L’action collective des « dominants » - Se faire un nom - Les formes du regroupement - Un renouveau historiographique - La complexité des formes d’institutionnalisation - Les frontières du groupe - Frontières externes - Compter les patrons - Mobiliser des patronats - II / L’espace des organisations patronales - Les représentations de l’entreprise et de leurs chefs - Les structures syndicales : les quatre et leurs branches - Les institutions légales - Les représentations spécialisées - Les think tanks patronaux - Des clubs d’entrepreneurs à la sociabilité bourgeoise - Le gouvernement du patronat - La question de la représentativité - Les ressources patronales - L’engagement patronal - III / Les répertoires de l’action collective patronale - Deux répertoires - Classe contre classe : le triangle des années 1880 - Patrons et patronats en politique - Champ politique et représentation entrepreneuriale - Faire des affaires par d’autres moyens - Faire nombre - Expertiser - Négocier - Mobilisations silencieuses - La société des entrepreneurs - Une idéologie patronale ? - Le périmètre de l’action patronale - Patronats en divergence - IV / Les politiques publiques patronales - L’influence - Mesurer l’influence - Sortir de l’influence - Que faire des théories classiques ? - Actions publiques - Conclusion - Repères bibliographiques.
Pour l’actualité, le patronat, qui se résume au Medef et à l’UIMM, ce sont surtout les caisses noires et les parachutes dorés. C’est aussi l’image d’une entité toute puissante, manipulant, grâce à ses ressources économiques, gouvernants et partenaires sociaux. Pourtant, les organisations représentant les chefs d’entreprise et les entreprises sont sans doute les moins étudiées et les moins connues des organisations contribuant à la production et à la gestion des problèmes publics. Cet ouvrage entend faire un point historique et sociologique sur nos connaissances et méconnaissances des organisations patronales en France et à l’étranger.
De quelle manière s’est constitué et délimité le groupe des patrons et de quelle façon se sont formées les organisations diversifiées prétendant porter sa parole ? Quels sont les modes de fonctionnement actuel de ces organisations, qu’est-ce qui fait leur unité et leur représentativité ? Enfin, comment peut-on interroger, en utilisant les connaissances accumulées par la sociologie des organisations politiques et des mobilisations, les répertoires de l’action collective et de l’engagement patronal, ainsi que le problème de l’« influence » de ces organisations sur la politique et dans les politiques publiques ?
Michel Offerlé enseigne la sociohistoire et la sociologie politique à l’ENS de Paris. Il est membre du Centre Maurice-Halbwachs (ETT) rattaché à l’ENS et à l’EHESS et du Centre de recherches politiques de la Sorbonne (Paris-I).
http://www.editionsladecouverte.fr/
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