« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


vendredi 13 mai 2011

Les spectacles sous le Second Empire, Sous la direction de Jean-Claude Yon

Les spectacles sous le Second Empire
Sous la direction de Jean-Claude Yon
Armand Colin
2010

Présentation de l'éditeur
La vie culturelle sous le Second Empire n’a jusqu’à présent guère été étudiée, ou alors de façon superficielle. C’est pourtant sous Napoléon  III que se mettent en place les prémices d’une culture de masse. Ce phénomène est particulièrement sensible pour ce qui constitue alors le principal loisir des Français, les spectacles. Par le décret du 6  janvier 1864, l’Empire instaure la « liberté des théâtres », mettant fin à tout contrôle administratif, hormis la censure. C’est certainement la décision politique la plus importante de tout le XIXe siècle en matière théâtrale.
Réunissant une trentaine de chercheurs (historiens, littéraires, musicologues, spécialistes d’histoire de l’art, etc.), cet ouvrage, richement illustré, dresse un vaste panorama du monde des spectacles sous le règne de Napoléon  III, de l’opérette aux cafés-concerts et des marionnettes à la construction de nouvelles salles (dont la plus importante est bien sûr le « nouvel Opéra » conçu par Charles Garnier). Tous les aspects de la vie des spectacles sont envisagés au fil de chapitres où l’on croise Offenbach, Labiche, Haussmann, Alexandre Dumas et Émile Zola.

Jean-Claude Yon est maître de conférences HDR en histoire contemporaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Spécialiste d’histoire des spectacles du XIXe siècle, il est directeur adjoint du Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines.

Avec une préface de Nicolas Joel, directeur de l’Opéra national de Paris. En postface, une étude comparative des Opéras Garnier et Bastille par François Loyer, historien de l’architecture et de la ville, Grand Prix du Patrimoine.

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