Homo Historicus
Réflexions sur l'histoire, les historiens et les sciences sociales
Armand Colin
2013
Présentation de l'éditeur
Ces réflexions sur l’histoire et les historiens s’attachent à mettre au
jour les contraintes souvent invisibles ou inconscientes qui pèsent sur
le travail historique. Non seulement celles, toujours évoquées, de la
difficile prise de distance critique par rapport à la société globale et
à l’horizon temporel et mémoriel mais surtout celles, souvent trop vite
oubliées, de l’héritage des pratiques et des censures propres à chaque
système académique et des effets induits par la position relative de
l’histoire au sein des autres sciences sociales et humaines.
Abordant des types d’histoire, de méthode ou d’objets multiples, au croisement de plusieurs disciplines, l’ouvrage entend combattre aussi un certain discours de dénigrement et un catastrophisme franco-français sur l’état de l’histoire et des sciences humaines et sociales, qui ne correspondent pas à l’état réel du champ historiographique. Face à certaines dérives induites par les politiques universitaires et de recherche depuis une décennie, Homo historicus entend pratiquer ce que Julien Gracq appelait justement « l’hygiène des lettres », réactivation de l’esprit critique et autocritique, fondement de toute démarche historienne. Issu de la coopération ou du dialogue avec des chercheurs partageant les mêmes convictions, cet essai propose une défense et illustration d’une pratique de l’histoire pleinement engagée dans son siècle, dans la lignée d’historiens européens évoqués dans les chapitres finaux.
Christophe Charle, professeur à l’Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont en dernier lieu, Discordance des temps, une brève histoire de la modernité (Armand Colin, 2011) et, avec J. Verger, Histoire des Universités XIIe-XXIe siècle (PUF, 2012).
Abordant des types d’histoire, de méthode ou d’objets multiples, au croisement de plusieurs disciplines, l’ouvrage entend combattre aussi un certain discours de dénigrement et un catastrophisme franco-français sur l’état de l’histoire et des sciences humaines et sociales, qui ne correspondent pas à l’état réel du champ historiographique. Face à certaines dérives induites par les politiques universitaires et de recherche depuis une décennie, Homo historicus entend pratiquer ce que Julien Gracq appelait justement « l’hygiène des lettres », réactivation de l’esprit critique et autocritique, fondement de toute démarche historienne. Issu de la coopération ou du dialogue avec des chercheurs partageant les mêmes convictions, cet essai propose une défense et illustration d’une pratique de l’histoire pleinement engagée dans son siècle, dans la lignée d’historiens européens évoqués dans les chapitres finaux.
Christophe Charle, professeur à l’Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont en dernier lieu, Discordance des temps, une brève histoire de la modernité (Armand Colin, 2011) et, avec J. Verger, Histoire des Universités XIIe-XXIe siècle (PUF, 2012).
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