Vanessa Codaccioni
La légitime défense
Homicides sécuritaires,
crimes racistes et
violences policières
CNRS
2018
Présentation de l'éditeur
La légitime défense est au coeur de l’actualité politique et
judiciaire : multiplication du nombre de femmes battues qui tirent sur
leur mari ou leur compagnon violent, mobilisations pour soutenir des
commerçants qui ont tué des voleurs, et, plus récemment, facilitation de
l’usage des armes par la police dans le cadre du renforcement de la
lutte antiterroriste.
Si la légitime défense fascine et fait débat – est-elle un permis de tuer ou l’arme du faible ? –, elle a aussi ses partisans radicaux : des militants pro-armes réclamant un « droit de tirer » et un « droit de tuer » ceux qui représenteraient un danger pour eux-mêmes et pour la société.
Parallèlement à l’étude de leurs mobilisations, Vanessa Codaccioni se penche sur les grandes affaires de légitime défense depuis la fin des années soixante-dix. Elle montre qu’il s’agit le plus souvent d’homicides sécuritaires, de crimes racistes ou de violences policières, et analyse la manière dont leurs auteurs tentent d’échapper à la justice, notamment par un renversement des figures du coupable et de la victime.
Par l’étude socio-historique des homicides « défensifs » et des usages sécuritaires des armes, ce livre explore la manière la plus radicale de se faire justice. Il interroge plus généralement les liens entre politiques du « faire mourir », pouvoir de mort et atteintes au droit à la vie dans les régimes démocratiques.
Si la légitime défense fascine et fait débat – est-elle un permis de tuer ou l’arme du faible ? –, elle a aussi ses partisans radicaux : des militants pro-armes réclamant un « droit de tirer » et un « droit de tuer » ceux qui représenteraient un danger pour eux-mêmes et pour la société.
Parallèlement à l’étude de leurs mobilisations, Vanessa Codaccioni se penche sur les grandes affaires de légitime défense depuis la fin des années soixante-dix. Elle montre qu’il s’agit le plus souvent d’homicides sécuritaires, de crimes racistes ou de violences policières, et analyse la manière dont leurs auteurs tentent d’échapper à la justice, notamment par un renversement des figures du coupable et de la victime.
Par l’étude socio-historique des homicides « défensifs » et des usages sécuritaires des armes, ce livre explore la manière la plus radicale de se faire justice. Il interroge plus généralement les liens entre politiques du « faire mourir », pouvoir de mort et atteintes au droit à la vie dans les régimes démocratiques.
Vanessa Codaccioni est maîtresse de conférences
HDR au département de science politique de l’université Paris VIII et
membre du laboratoire CRESPPA-CSU. Spécialiste de la justice pénale et
de la répression, elle est notamment l’auteure, à CNRS Éditions, de Punir les opposants. PCF et procès politiques 1947-1962 (2013), et Justice d’exception. L’État face aux crimes politiques et terroristes (2015).
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