« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


lundi 3 septembre 2018

Laurent Kestel, En marche forcée. Une chronique de la libéralisation des transports : SNCF, cars Macron et quelques autres

Laurent Kestel
En marche forcée
Une chronique de la libéralisation des transports : 
SNCF, cars Macron et quelques autres
Raisons d'Agir
Raisons d'agir
2018

Présentation de l'éditeur
La libéralisation des transports, inscrite dans les textes fondateurs de l’Union européenne, est patiemment orchestrée en France depuis plusieurs décennies. L’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs programmée récemment en constitue une étape décisive. Ce profond bouleversement est engagé « en marche forcée » par Emmanuel Macron dans l’un des derniers bastions du service public à la française. « Réformer » la SNCF au nom d’une supposée « amélioration de la qualité de service » que la concurrence viendrait apporter : ce mantra répété à l’envi dans les médias participe de l’économie du « nouveau monde » que les élites politiques s’attachent à incarner en faveur de la « mobilité du futur ». Mais que se joue-t-il réellement derrière ce vocable aseptisé ? Que révèle-t-il des dernières transformations du capitalisme et que porte-t-il comme conséquences sociales ? Défendre le service public du rail ne revient-il pas encore à défendre une civilisation construite autour des droits sociaux et des valeurs d’égalité ?

 
 

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