Michael Baxandall
L'œil du Quattrocento
L'usage de la peinture dans l'Italie de la Renaissance
[Painting and Experience in fifteenth Century Italy]
Première parution en 1985
Trad. de l'anglais par Yvette Delsaut
Gallimard
Tel (n° 427)
2020
Présentation de l'éditeur
Histoire sociale et histoire de l’art ne font qu’un : c’est
ce qu’après tant d’études qui ne se sont intéressées qu’à la
signification propre de l’œuvre d’art, ou à sa signification purement
sociale, illustre admirablement Michael Baxandall (1933-2008), historien
anglais, sur l’exemple de la peinture italienne de la Renaissance. À
quelle demande exacte répondaient Masaccio, Filippo Lippi, Andrea del
Castagno ou Fra Angelico? De quel sens leurs œuvres étaient-elles
chargées, et comment les regardaient leurs destinataires et leurs
commanditaires? C’est à ce type de questions que répond l’auteur en
analysant le marché de l’art, à travers les contrats, les
correspondances et les registres de comptes. En montrant aussi comment
les dispositions visuelles nées de la vie quotidienne, religieuse,
sociale ou commerciale de l’époque sont devenues des éléments
déterminants du style du peintre. Retrouver l’œil du Quattrocento, c’est
rafraîchir le nôtre.
Michael Baxandall (1933-2008), professeur et historien de l'art
américain d'origine britannique, a enseigné à l'Université de Californie
à Berkeley, à l'Institut Warburg et à l'Université de Londres. Il a été
conservateur du Victoria and Albert Museum et a reçu le prix Aby
Warburg en 1988.
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