« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


jeudi 27 août 2020

video: Jérôme Meizoz, Faire l'auteur en régime néo-libéral. Rudiments de marketing littéraire

Jérôme Meizoz, Faire l'auteur en régime néo-libéral. Rudiments de marketing littéraire
Jérôme Meizoz
Faire l'auteur en régime néo-libéral
Rudiments de marketing littéraire
Slatkine
2020
 


Présentation de l'éditeur
« Un écrivain est-il un vendeur d’aspirateurs comme un autre ? » demandait le quotidien Le Matin (18 octobre 2015).
Quelles relations la création littéraire entretient-elle avec les processus industriels ? Quand et comment le nom d’auteur devient-il une « marque » commerciale ? Depuis quand certains médias veulent-ils exhiber les écrivains, en privilégiant souvent les « belles gueules » ? Pourquoi des codes narratifs inspirés du cinéma s’imposent-ils peu à peu dans l’édition ? Et que devient, dans ce contexte, la biblio-diversité ?
À partir de documents et d’études de cas (Joël Dicker et d’autres), Jérôme Meizoz évalue les effets du marketing sur la création littéraire actuelle. Jérôme Meizoz est professeur associé de littérature française à l’université de Lausanne et écrivain.
Lauréat de l’Académie suisse des Sciences humaines (2005), il a publié de nombreux essais, dont La littérature « en personne ». Scène médiatique et formes d’incarnation (Slatkine, 2016). Parmi ses récits, Séismes (Zoé, 2013) ; Haut Val des loups (Zoé, 2015) ; Faire le garçon (Zoé, 2017, Prix suisse de littérature 2018) ; Haute trahison (La Baconnière, 2018) et Absolument modernes ! (Zoé, 2019).


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