Discordance des temps
Une brève histoire de la modernité
Armand Colin
2011
Présentation de l'éditeur
Filles du XIXe siècle, la notion de modernité et les thématiques qui
l’accompagnent cherchent d’abord à penser cette époque en tant que
siècle à part. D’abord destinée, chez Baudelaire, à exprimer la nouvelle
historicité de l’art née du romantisme, l’idée de « modernité » a été
étendue de proche en proche, si bien que sa genèse et ses fonctions
variables doivent être étudiées dans le temps long et l’espace social
global. Elle engage une nouvelle perception et conception générale du
devenir historique, la discordance des temps, que l’on explore
dans cet essai en croisant l’histoire des idées, l’histoire culturelle,
l’histoire des représentations, l’histoire sociale voire, plus
globalement, toutes les formes d’histoire où elle a pu faire sens et
débat. Comment les hommes et les femmes de ces siècles ont-ils pensé
leur rapport à l’avenir, au présent et donc au passé ? Comment ont-ils
mesuré leur différence par rapport aux siècles passés et surtout à venir
? Combinant approche synthétique et études de cas révélatrices,
s’efforçant de transgresser les frontières entre spécialités, Discordance des temps
propose une relecture d’un grand siècle d’histoire contemporaine dont
les débats et combats préfigurent bien des conflits de représentation
contemporains sur le sens de l’histoire.
1. Le moment 1830
2. Penser l’avenir, les utopies
3. Paris, capitale de la discordance des temps
4. 1848 : concordance des peuples ?
Deuxième partie. La modernité classique (1850-1890)
5. Le temps des modernisateurs (1850-1870)
6. Le libre-échange, promesse d’un avenir de paix ?
7. Peinture, littérature et modernité (1855-1885)
8. Science, littérature et discours de la modernité
9. Accéder à la modernité (1850-1914)
10. Projet républicain et modernité
Troisième partie. Modernité, antimodernité et modernisme
11. Penser le XXe siècle. De l’esprit fin de siècle aux utopies début de siècle
12. Nouveaux mondes
13. Vers l’homme nouveau ?
Conclusion provisoire
Christophe Charle est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’IUF.
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