Accidents de la route et inégalités sociales
Les morts, les médias et l’État
éditions du Croquant
2012
Présentation de l'éditeur
Aucun chiffre en France n’établit de corrélation entre le fait de mourir sur la route et le milieu social.
Cet angle mort statistique laisse à penser que l’accident de la route
serait un phénomène lié au hasard ou au mauvais comportement des
conducteurs.
Si la mortalité routière se donne à interpréter comme un phénomène individuel et aléatoire, cet ouvrage dresse, à partir de sources statistiques inexploitées, un constat bien différent : les groupes sociaux sont inégaux face aux accidents de la circulation.
La mortalité routière ne frappe pas au hasard, mais de façon prévisible. Elle résulte de déterminations collectives et constitue en ce sens un fait social.
L’enquête démonte, par contraste avec la réalité objective du phénomène, l’image non sociologique que construisent les responsables publics, les journalistes, les communicants et les associations.
Le regard que l’on peut porter sur le sujet change à la lumière de cet éclairage qui mérite d’être porté à la connaissance de tous, notamment à celle des conducteurs.
C’est l’objectif de ce livre qui espère modestement bousculer certaines évidences et secouer quelques consciences.
Si la mortalité routière se donne à interpréter comme un phénomène individuel et aléatoire, cet ouvrage dresse, à partir de sources statistiques inexploitées, un constat bien différent : les groupes sociaux sont inégaux face aux accidents de la circulation.
La mortalité routière ne frappe pas au hasard, mais de façon prévisible. Elle résulte de déterminations collectives et constitue en ce sens un fait social.
L’enquête démonte, par contraste avec la réalité objective du phénomène, l’image non sociologique que construisent les responsables publics, les journalistes, les communicants et les associations.
Le regard que l’on peut porter sur le sujet change à la lumière de cet éclairage qui mérite d’être porté à la connaissance de tous, notamment à celle des conducteurs.
C’est l’objectif de ce livre qui espère modestement bousculer certaines évidences et secouer quelques consciences.
Matthieu Grossetête est docteur en science politique,
sociologue chercheur associé au Centre de sociologie européenne
(Université Paris 1-EHESS) et au Laboratoire des sciences sociales du
politique (IEP de Toulouse). Ses publications portent sur la
stratification sociale ainsi que sur les transformations du journalisme
et de la communication.
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