Emission de radio de la Fondation Copernic sur Fréquence Paris Plurielle du vendredi 22 novembre 2013
- Nathalie COUTINET,
maître de conférences en Sciences économiques à l’Université Paris 13,
chercheuse au Centre d’Economie de Paris-Nord, membre des Économistes
Attérés,
- Julien RIVOIRE, professeur d’économie, syndicaliste FSU.
Présentation de l'émission par la Fondation Copernic
La commission européenne vient d’obtenir mandat pour négocier avec les
États-Unis un accord visant à instaurer un vaste marché de libre-échange
allant bien au-delà des accords déjà conclus dans le cadre de l’OMC.
Ce projet, s’il devait être adopté, aurait des conséquences désastreuses sur les droits des peuples en matière sociale, sanitaire, culturelle et environnementale et amplifierait la concurrence débridée entre secteurs agricoles industriels, et achèverait d’ouvrir à la concurrence les biens immatériels. Cet accord serait un moyen pour les multinationales de rendre impossible toute décision publique qui pourrait s’opposer à l’expansion des marchés. Les investisseurs privés pourraient ainsi sans contrainte contourner les lois existantes - ce qui permettrait, par exemple, d’imposer en France l’exploitation des gaz de schistes.
C’est pour s’opposer à ce projet que des dizaines d’associations se sont déjà regroupées pour contraindre le gouvernement français et l’Union européenne à stopper ces négociations.
Ce projet, s’il devait être adopté, aurait des conséquences désastreuses sur les droits des peuples en matière sociale, sanitaire, culturelle et environnementale et amplifierait la concurrence débridée entre secteurs agricoles industriels, et achèverait d’ouvrir à la concurrence les biens immatériels. Cet accord serait un moyen pour les multinationales de rendre impossible toute décision publique qui pourrait s’opposer à l’expansion des marchés. Les investisseurs privés pourraient ainsi sans contrainte contourner les lois existantes - ce qui permettrait, par exemple, d’imposer en France l’exploitation des gaz de schistes.
C’est pour s’opposer à ce projet que des dizaines d’associations se sont déjà regroupées pour contraindre le gouvernement français et l’Union européenne à stopper ces négociations.
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