Leonore Davidoff
Catherine Hall
Family Fortunes
Hommes et femmes de la bourgeoisie anglaise (1780-1850)
Le genre du monde
La Dispute
2014
Présentation de l'éditeur
Avant-propos d’Eleni Varikas
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Christine Wünscher
Révision d’Isabelle Clair
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Christine Wünscher
Révision d’Isabelle Clair
Family Fortunes, c’est l’histoire de l’irrésistible ascension de la bourgeoisie anglaise au cours des XVIIIe et XIXe
siècles. Dans la mise en place de cet ordre social, la redéfinition des
catégories de masculinité et de féminité joue un rôle central.
Leonore Davidoff et Catherine Hall, respectivement sociologue et historienne, montrent, à partir d’un prodigieux travail sur archives et d’une analyse limpide des relations entre classes sociales et rapports sociaux de sexe, comment la petite bourgeoisie émergente a construit ses propres institutions, cultures et valeurs durant la révolution industrielle.
En éclairant d’une manière vivante et précise la formation sociale progressive des frontières entre la bourgeoisie et les autres classes sociales, entre les hommes et les femmes, entre sphère publique et sphère privée, travail domestique et travail rémunéré, elles analysent comment on devient homme ou femme dans cette nouvelle classe sociale ; et, inversement, comment ce processus façonne la bourgeoisie sur les plans économique et politique, mais aussi des valeurs, de la religion et de la culture.
Référence majeure dont la méthode, l’originalité et la qualité historiographiques ont été reconnues internationalement, intéressera tout-e-s celles et ceux qui cherchent à remettre sur le métier la discussion sur les classes sociales, et à penser ensemble les dimensions historiques, économiques, sociologiques et culturelles des rapports de classe et des rapports de sexe dans les sociétés capitalistes.
Leonore Davidoff et Catherine Hall, respectivement sociologue et historienne, montrent, à partir d’un prodigieux travail sur archives et d’une analyse limpide des relations entre classes sociales et rapports sociaux de sexe, comment la petite bourgeoisie émergente a construit ses propres institutions, cultures et valeurs durant la révolution industrielle.
En éclairant d’une manière vivante et précise la formation sociale progressive des frontières entre la bourgeoisie et les autres classes sociales, entre les hommes et les femmes, entre sphère publique et sphère privée, travail domestique et travail rémunéré, elles analysent comment on devient homme ou femme dans cette nouvelle classe sociale ; et, inversement, comment ce processus façonne la bourgeoisie sur les plans économique et politique, mais aussi des valeurs, de la religion et de la culture.
Référence majeure dont la méthode, l’originalité et la qualité historiographiques ont été reconnues internationalement, intéressera tout-e-s celles et ceux qui cherchent à remettre sur le métier la discussion sur les classes sociales, et à penser ensemble les dimensions historiques, économiques, sociologiques et culturelles des rapports de classe et des rapports de sexe dans les sociétés capitalistes.
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