Pierre-André Juven, et Fanny Vincent, présentent La casse du siècle. À propos des réformes de l’hôpital public ( avec Frédéric Pierru )
avec le réalisateur-médecin Thomas Lilti
La Suite dans les idées par Sylvain Bourmeau le 29.06.2019
La casse du siècle
À propos des réformes de l’hôpital public
Raisons d'agir
Raisons d'agir
2019
Présentation de l'éditeur
Des couloirs transformés en hébergements de fortune, des
personnels de santé au bord de la crise de nerfs, des mobilisations
récurrentes, l’hôpital public est mis à rude épreuve. Ce livre propose
une analyse des politiques hospitalières successives qui ont abouti à la
crise actuelle. Une véritable casse de ce service public est engagée
par des réformateurs adeptes de l’acculturation de l’univers médical à
des logiques managériales qui contredisent son bon fonctionnement.
À l’encontre de toute évidence, les défenseurs d’une réorganisation du travail continuent de promouvoir à la fois des indicateurs de rentabilité ineptes et une vision techniciste de la médecine qui prétend substituer l’innovation aux relations humaines. Alors que la montée de la précarité et des souffrances sociales née de décennies de politiques néolibérales conduit une part croissante de la population à trouver refuge dans des services hospitaliers sous tension, l’hôpital se trouve devoir résister aussi bien aux manquements de la médecine de ville qu’à la concurrence de cliniques privées largement dispensées des obligations de service public. À l’heure où les mobilisations pour le défendre s’intensifient, un débat s’impose sur les missions de l’hôpital et les moyens qui lui sont accordés.
À l’encontre de toute évidence, les défenseurs d’une réorganisation du travail continuent de promouvoir à la fois des indicateurs de rentabilité ineptes et une vision techniciste de la médecine qui prétend substituer l’innovation aux relations humaines. Alors que la montée de la précarité et des souffrances sociales née de décennies de politiques néolibérales conduit une part croissante de la population à trouver refuge dans des services hospitaliers sous tension, l’hôpital se trouve devoir résister aussi bien aux manquements de la médecine de ville qu’à la concurrence de cliniques privées largement dispensées des obligations de service public. À l’heure où les mobilisations pour le défendre s’intensifient, un débat s’impose sur les missions de l’hôpital et les moyens qui lui sont accordés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire