audio: Benoît Coquard, Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin
Le 7/9 par Patricia Martin et Eric Delvaux, 28.10.2019
Benoît Coquard
Ceux qui restent
Faire sa vie dans les campagnes en déclin
La Découverte
L'envers des faits
2019
Présentation de l'éditeur
Qui sont ces hommes et ces femmes qui continuent d’habiter dans les
campagnes en déclin ? Certains y fantasment le « vrai » peuple de la «
France oubliée », d’autres y projettent leur dégoût des prétendus «
beaufs » racistes et ignorants. Mais « ceux qui restent » se préoccupent
peu de ces clichés éculés. Comment vit-on réellement dans des zones
dont on ne parle d’ordinaire que pour leur vote Rassemblement national
ou, plus récemment, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes ?
Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.
Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?
À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».
À rebours des idées reçues, ce livre montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.
Benoît Coquard est sociologue à l’Institut national de
la recherche agronomique (Inra). Il travaille depuis plusieurs années
sur les milieux ruraux et sur les classes populaires.
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