« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mercredi 6 janvier 2021

audio: Vanessa Codaccioni, La société de vigilance. Auto-surveillance, délation et haines sécuritaires

 

 audio: Vanessa Codaccioni, La société de vigilance. Auto-surveillance, délation et haines sécuritaires

 La Grande table idées par Olivia Gesbert, le 13.01.2021

 

 

Vanessa Codaccioni

La société de vigilance

Auto-surveillance, délation et haines sécuritaires 

Textuel

Petite encyclopédie critique 

2021


Présentation de l'éditeur

Partout dans le monde, les populations sont incitées à se mobiliser pour assurer leur propre sécurité et celle de leur pays. Partout, les appels à la vigilance et à la responsabilité individuelle se multiplient, tandis que les États s’appuient de plus en plus sur les citoyennes et les citoyens pour surveiller, réprimer et punir. Au travail, sur internet, dans la rue, à l’école, au sein de la famille.
Prolongeant ses travaux sur la répression, Vanessa Codaccioni retrace l’avènement de ce phénomène. Elle montre comment de nombreux dispositifs tendent à utiliser les populations à des fins sécuritaires, à impulser des comportements policiers, espions ou guerriers en leur sein et à institutionnaliser la surveillance mutuelle et la délation. Ces injonctions sécuritaires visent à obtenir l’obéissance citoyenne et à légitimer la répression.

Prolongeant ses travaux sur la répression, Vanessa Codaccioni analyse et dénonce les ressorts de "la société de vigilance". Surveillance massive, appel à la délation, légitimation de la répression : une nouvelle servitude volontaire est insidieusement imposée aux citoyens qui deviennent des acteurs incontournables de cette dynamique sécuritaire.  


 

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