« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


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vendredi 27 décembre 2019

Bourdieu: "On ne peut pas tricher avec la loi de la conservation de la violence : toute violence se paie"


"On ne peut pas tricher avec la loi de la conservation de la violence : toute violence se paie et par exemple la violence structurale qu'exercent les marchés financiers, sous forme de débauchages, de précarisation, etc., a sa contrepartie à plus ou moins long terme sous forme de suicides, de délinquance, de crimes, de drogue, d'alcoolisme, de petites ou de grandes violences quotidiennes." Bourdieu,  Le mythe de la « mondialisation » et l'État social européen. Intervention à la Confédération générale des travailleurs grecs, Athènes, octobre 1996, dans  Pierre Bourdieu, Contre-feux, Raisons d’Agir, Raisons d'agir, 1998, p.46

Bourdieu: "Je dirai seulement, pour donner à réfléchir, qu'il y a une loi de conservation de la violence et que si l'on veut faire diminuer véritablement la violence la plus visible, crimes, vols, viols, voire attentats, il faut travailler à réduire globalement la violence qui reste invisible (en tout cas à partir des lieux centraux, ou dominants)"

 
Pierre Bourdieu: "J'ai dit aux gens qui sont dominants: (..) vous allez être, comme en Californie, dans des espèces de ghettos dorés avec des vigiles, vous ne pourrez pas sortir, il faudra des chiens de garde, il faudra des systèmes de défense partout, vous allez être dans une espèce de forteresse assiégée, entourés par une violence que vous aurez produite vous même ».





 

lundi 4 novembre 2019

Peter Dietsch, François Claveau et Clément Fontan, Les banques centrales servent-elles nos intérêts?



Peter Dietsch
François Claveau
Clément Fontan 
Les banques centrales servent-elles nos intérêts?
Raisons d'agir
Raisons d'agir
2019


Présentation de l'éditeur
Traduit de l’anglais par Edmond-Louis Dussault
La crise financière de 2007 a ébranlé notre confiance dans la capacité des banques centrales à remplir ce qui devrait être leur seul objectif légitime : servir l’intérêt public. Cet ouvrage présente une critique précise du rôle que jouent les banques centrales dans nos sociétés et offre des propositions de réformes.
En analysant la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale aux États-Unis et la Banque d’Angleterre, les auteurs expliquent comment et pourquoi le mandat des banques centrales a été défini de manière restrictive dans le monde occidental et comment leur rôle a changé après la crise financière de 2007.
L’ouvrage aborde trois thèmes clés dans le débat contemporain sur les banques centrales : les effets distributifs de leur politique monétaire, l’influence disproportionnée des marchés financiers sur leurs décisions ainsi que les conflits d’intérêts qui minent l’expertise produite par les banquiers centraux.
Écrit dans une langue claire et accessible, ce livre s’adresse aussi bien aux spécialistes du sujet qu’aux citoyen.ne.s voulant se réapproprier les questions monétaires pour remettre les banques centrales au service de nos sociétés.
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