« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


vendredi 16 avril 2010

à paraître: Sandra Laugier, Wittgenstein Le mythe de l’inexpressivité





Sandra Laugier
Wittgenstein
Le mythe de l’inexpressivité
Vrin
à paraître mai 2010








Wittgenstein est un philosophe du langage, de l’esprit, et en particulier un philosophe de la subjectivité; pas seulement de la grammaire de la première personne, ou de la logique du scepticisme, mais de la subjectivité comme exprimée dans le langage, comme articulation du dedans et du dehors : comme voix humaine.
Le mythe de l’intériorité se révèle, dans cette approche, comme un mythe de l’inexpressivité : on préfère un « privé » inaccessible, muet, à la réalité (corporelle) et à la fatalité du vouloir-dire. C’est bien le réalisme (« la chose la plus difficile », dit Wittgenstein) qu’on découvre alors au bout du scepticisme.
Sandra Laugier, professeur de philosophie à l’université de Picardie Jules Verne, membre du CURAPP (UMR 6054), a publié de nombreux ouvrages sur la philosophie du langage ordinaire et sur la philosophie américaine


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