« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


vendredi 27 août 2010

Eric HOBSBAWM, Rébellions - La résistance des gens ordinaires : jazz, paysans et prolétaires


Eric HOBSBAWM
Rébellions
La résistance des gens ordinaires : jazz, paysans et prolétaires

Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Stephane Ginsburgh et Hélène Hiessler
Éditions Aden
2010


Présentation de l'éditeur
Nous connaissions la sentence révolutionnaire lancée comme un pavé à la face des puissants : « Un seul héros : le peuple ! » Eric Hobsbawm utilise son talent d’historien pour dénicher des parcours individuels et collectifs représentatifs de la classe opprimée en tant qu’actrice dans la lutte pour la transformation sociale. Ici, pas d’homme providentiel comme moteur de l’histoire ou du progrès : des gens, tout simplement. Dans cette série d’articles publiés entre 1959 et 1994, l’auteur s’attache d’abord à la tradition radicale issue des briseurs de machines anglais ou des cordonniers politisés du XIXe siècle et retrace la formation de la classe ouvrière. Il s’intéresse ensuite aux gens de la campagne, à la paysannerie traditionnelle et aux grands mouvements d’occupation de la terre. Il aborde également des sujets plus contemporains, comme la guérilla au Vietnam ou la révolte de Mai 68, avant de terminer par une série d’articles qui donnent sans doute à ce livre sa dimension la plus originale : le lien établi par Hobsbawm entre la politique et l’émergence du jazz, qu’il considère comme un phénomène anti-commercial et antiraciste, et l’un des rares développements majeurs du domaine des arts à émaner entièrement du milieu pauvre.

L’auteur : Eric Hobsbawm a été décrit par l'historien David Caute comme « vraisemblablement le plus grand historien vivant – pas seulement du Royaume-Uni, mais du monde ». The New York Review of Books a écrit que « la trilogie d'Eric Hobsbawm sur le XIXe siècle est l’une des plus grandes sommes historiques de ces dernières décennies ». Tony Judt, de l’Université de New York, estime qu’« Hobsbawm ne possède pas seulement plus de connaissances que d’autres historiens, il écrit également mieux qu’eux ». En 2003, il a reçu le Prix Balzan pour l’histoire européenne depuis 1900, notamment « pour sa brillante analyse de la douloureuse histoire de l’Europe du Vingtième Siècle et son habileté à marier la profondeur de ses recherches historiques à un grand talent littéraire. »


This collection of 26 essays range over the history of working men and women between the late 18th century and the present day, and brings back into print a selection of this celebrated historian's pioneering studies into labour history, together with more recent reflections previously unpublished in book form. Eric Hobsbawm's penetrating essays on labour history and social protest opened up a new field of study and set standards of wide-ranging, evocative, incisive analysis. Essays in this collection include the formation of the British working class; labour custom and traditions; the political radicalism of 19th century shoemakers; male and female images in revolutionary movements; revolution and sex; peasants and politics; and the common-sense of Tom Paine. More recent essays include meditations on the May Day holiday; the Vietnam War; socialism and the avantgarde; Mario Puzo, the Mafia and the Sicilian bandit Salvatore Giuliano; and the cultural consequences of Christopher Columbus. Throughout these essays runs a passionate concern for the lives and struggles of ordinary men and women - uncommon people, all of them.

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