Jacques Bouveresse
Essais VI
Les Lumières des positivistes
Avant-propos de Jean-Jacques Rosat
Agone
2012
Présentation de l'éditeur
Dans la philosophie européenne du XXe siècle, le positivisme
logique du cercle de Vienne (1924–1936) est le courant qui a porté le
plus loin l’héritage des Lumières. Éradiqué par le nazisme, il est honni
depuis plus d’un demi-siècle par les courants irrationalistes et
antiscientifiques dominants. « Dans la haine du positivisme, qui n’est
souvent pas très différente de celle du mode de pensée scientifique
lui-même, on peut aisément percevoir la peur de la vérité et de ses
conséquences », écrit Jacques Bouveresse. Bien qu’il n’ait jamais compté
lui-même parmi les positivistes, il enseigne leurs idées et les défend
pour la clarté, la rigueur et l’honnêteté de leur style de pensée ; pour
leur proximité avec les bouleversements de la science contemporaine, et
leur insertion dans le mouvement d’émancipation sociale et politique.
Les cinq essais réunis dans le présent volume ont été écrits entre 1971 et 2011. On y trouvera à la fois une présentation claire des concepts centraux des positivistes logiques, un éclairage neuf (nourri de la recherche historique la plus récente) sur le contexte culturel et politique de la formation de leurs idées (notamment celles de Rudolf Carnap), et une évaluation philosophique de quelques-unes de leurs thèses fondamentales.
Les cinq essais réunis dans le présent volume ont été écrits entre 1971 et 2011. On y trouvera à la fois une présentation claire des concepts centraux des positivistes logiques, un éclairage neuf (nourri de la recherche historique la plus récente) sur le contexte culturel et politique de la formation de leurs idées (notamment celles de Rudolf Carnap), et une évaluation philosophique de quelques-unes de leurs thèses fondamentales.
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