« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


lundi 13 février 2012

Jacques Bouveresse, Essais VI. Les Lumières des positivistes


Jacques Bouveresse  
Essais VI
Les Lumières des positivistes
Avant-propos de Jean-Jacques Rosat
Agone
2012


Présentation de l'éditeur
Dans la philosophie européenne du XXe siècle, le positivisme logique du cercle de Vienne (1924–1936) est le courant qui a porté le plus loin l’héritage des Lumières. Éradiqué par le nazisme, il est honni depuis plus d’un demi-siècle par les courants irrationalistes et antiscientifiques dominants. « Dans la haine du positivisme, qui n’est souvent pas très différente de celle du mode de pensée scientifique lui-même, on peut aisément percevoir la peur de la vérité et de ses conséquences », écrit Jacques Bouveresse. Bien qu’il n’ait jamais compté lui-même parmi les positivistes, il enseigne leurs idées et les défend pour la clarté, la rigueur et l’honnêteté de leur style de pensée ; pour leur proximité avec les bouleversements de la science contemporaine, et leur insertion dans le mouvement d’émancipation sociale et politique.
Les cinq essais réunis dans le présent volume ont été écrits entre 1971 et 2011. On y trouvera à la fois une présentation claire des concepts centraux des positivistes logiques, un éclairage neuf (nourri de la recherche historique la plus récente) sur le contexte culturel et politique de la formation de leurs idées (notamment celles de Rudolf Carnap), et une évaluation philosophique de quelques-unes de leurs thèses fondamentales.

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