Sous la direction de Thierry Discepolo et Gilles Le Beuze
Il est rare que l’épouse soit la seule femme qui
réalise, « hors marché », le travail domestique au sens large : bonnes
et prostituées, pour ne citer qu’elles, souvent migrantes, interviennent
également, contre une rémunération plus ou moins sonnante et
trébuchante. Cela implique-t-il pour autant que la classe des femmes
n’existe pas, parce que les antagonismes entre « Madames » et migrantes
sans papiers l’auraient fait voler en éclats ? Ce serait aussi simpliste
que de penser que le prolétariat est un concept dépassé parce qu’on
trouve en son sein des contremaîtres. La classe des femmes existe dans
la mesure où existe une très nette division sexuelle du travail, qui
exige des unes qu’elles réalisent le travail de reproduction sociale et
qui en exempte les membres de la classe des hommes. Et il convient
d’observer un organisateur du travail beaucoup plus à même de dresser
des stratégies à moyen et long terme : l’État, en tant qu’agent des
logiques d’accumulation de capital.
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Marxism and the Origin of the Oppression of Women : A Timely Update
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Feminism and Post-Modernism
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