« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mercredi 21 octobre 2015

vidéo: Christophe Granger, La destruction de l'université française

Présentation à la librairie l'Atelier le 4 novembre 2015

Christophe Granger
La destruction de l'université française
La Fabrique
2015
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Présentation de l'éditeur
L’université française est aujourd’hui la proie d’une destruction sans précédent. Les politiques de « réforme » ont soumis l’Université – recherche, enseignement, études, diplômes – aux intérêts de l’économie de marché. Les présidents d’université sont placés sous la coupe de conseils d’administration où doivent figurer des patrons et des cadres de grandes entreprises. Les enseignements sont devenus des « offres de formation » dont la valeur tient à leur ajustement aux « besoins du marché du travail ». Quant aux activités de recherche, elles relèvent, non plus des universitaires, mais des débouchés économiques privés. Enfin, sans que les étudiants (ou leurs parents) ne le soupçonnent, près de la moitié des universitaires qui officient aujourd’hui dans les amphithéâtres et les laboratoires du pays sont des précaires.
Les luttes se sont multipliées ces dernières années contre la destruction de l’université. Elles disent le refus d’en habiter les ruines, la nécessité de reconstruire une université. Capable de faire naître une distance critique à l’endroit du monde actuel et le désir de s’organiser contre lui.
Christophe Granger est historien, membre du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Paris 1/CNRS). Il a notamment publié Les Corps d’été (2009) et À quoi pensent les historiens ? (2013). 

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