« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mardi 19 février 2019

Mathias Reymond, « Au nom de la démocratie, votez bien ! ». Retour sur le traitement médiatique des élections présidentielles de 2002 et 2017

Mathias Reymond
« Au nom de la démocratie, votez bien ! »
Retour sur le traitement médiatique des élections présidentielles de 2002 et 2017
Acrimed/Agone
2019
 
 
Présentation de l'éditeur
Les médias ont orchestré l’essentiel de la dramaturgie politique du second tour des élections présidentielles de 2002 et de 2017. Au débat démocratique qu’ils chérissent tant – et qu’ils piétinent si allègrement –, ils ont préféré asséner leurs leçons de bienséance républicaine, de morale civique et de tactique électorale aux électeurs déviants.
En collaboration avec les communicants politiques, les médias fixent l’agenda électoral, influent sur ce à quoi il faut penser et disposent du pouvoir de consécration (ou de stigmatisation) des candidats. Ce journalisme de prescription des choix électoraux légitimes et d’écrasement des opinions dissidentes, on l’a déjà connu en 1992 et en 2005 avec les référendums sur le traité de Maastricht et sur le Traité constitutionnel européen.
S’ils ne font pas toujours une élection, les médias cherchent à imposer un choix qui semble inéluctable. Le choix des maîtres. En 2002 et 2017, le rappel à l’ordre médiatique de l’entre-deux-tours eut pour fonction d’effacer le désastre du premier tour : « La récréation est finie ! Au nom de la démocratie, votez ! Mais surtout, votez bien ! »

Table des matières
Prélude
Acte I : Le choc
Tous coupables ?
Le vote « utile »
Matraquage sécuritaire
L’entrée des artistes
Acte II : La mobilisation
Laminer Le Pen
Tous résistants !
Acte III : La culpabilisation
Le retour des Munichois
Les guets-apens
Le mépris
Dénouement : « Le jour de gloire est arrivé »

Économiste, enseignant à l’université de Montpellier, Mathias Reymond co-anime le site de critique des médias Acrimed. Il est également co-auteur de L’Opinion, ça se travaille… Les médias et les « guerres justes » (Agone, 2014), Les Éditocrates, ou Comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n’importe quoi (La Découverte, 2009) et Tous les médias sont-ils de droite ? (Syllepse, 2008). 
 
 
 
 
 
 

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