« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


jeudi 11 juin 2020

Stéphane BEAUD et Frédéric RASERA, Sociologie du football


Stéphane BEAUD
Frédéric RASERA 
Sociologie du football 
La Découverte
Repères
2020


Présentation de l'éditeur
Nul besoin d’être un grand sociologue pour savoir que le football occupe une place importante dans nos sociétés. Depuis un peu plus d’une décennie, les travaux se multiplient sur ce sujet, des thèses de doctorat et des colloques lui sont consacrés, un séminaire « Football et sciences sociales » a lieu à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, etc. : un champ de recherche s’est constitué autour du football, à juste titre, car il s’agit d’un véritable « fait social total ».
Après un premier chapitre sociohistorique qui cherche à éclairer le mystère de l’exceptionnelle diffusion mondiale de ce sport collectif, ce livre centré sur l’étude de la pratique du football entend présenter les travaux sur les transformations de ce monde professionnel, s’efforçant d’adopter un regard qui ne se réduise pas, comme trop souvent, à la dénonciation du « foot-business ». Il explore ensuite le monde du football ordinaire (le football « de rue », l’apprentissage dans les clubs amateurs, etc.) pour finir par se pencher sur un nouveau champ de recherche : le football féminin.  

Sociologue, Stéphane Beaud, est professeur de sociologie à l'université de Poitiers, membre du Gresco. Il a notamment publié, à La Découverte, Guide de l'enquête de terrain (avec Florence Weber, 1997), Retour sur la condition ouvrière (avec Michel Pialoux, 2012 ; 1reéd. Fayard, 1999), 80 % au bac, et après ? (2002, 2005 ), Pays de malheur ! (avec Younès Amrani, 2004, 2005) et Traîtres à la nation ? Un autre regard sur la grève des Bleus en Afrique du Sud (avec Philippe Guimard, 2011).





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