« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


jeudi 26 novembre 2020

audio : Gisèle Sapiro, Des mots qui tuent. La responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945)

 

audio : Gisèle Sapiro, Des mots qui tuent. La responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945)

Le Cours de l'histoire par Xavier Mauduit, 12.11.2020
 
 
 
 

Gisèle Sapiro
Des mots qui tuent
La responsabilité de l'intellectuel en temps de crise (1944-1945)
Points
Points Essais
2020
 
 
Présentation de l'éditeur

« Il y a des mots aussi meurtriers qu’une chambre à gaz », écrit Simone de Beauvoir pour expliquer son refus de soutenir le recours en grâce de Brasillach, condamné à mort et exécuté en 1945. Peut-on tout dire ? Et à quel prix ?

Les écrits des intellectuels ayant collaboré avec l’occupant (Maurras, Rebatet, Céline, etc.) sont ici examinés à la loupe. Comment la justice de la Libération a-t-elle défini la responsabilité de ces intellectuels ? Quels textes, quels mots ont donné prise à l’accusation d’« intelligence avec l’ennemi » et de trahison nationale ? Quels arguments les accusés et leurs défenseurs lui ont-ils opposé ?

La théorie sartrienne de la responsabilité de l’intellectuel exprime la croyance dans le pouvoir des mots qui fut au cœur de ces procès de l’Épuration – car, pour Sartre, les paroles sont des actes.

Gisèle Sapiro, Directrice de recherche au CNRS et directrice d’études à l’EHESS, elle est l’auteure de La Guerre des écrivains (Fayard, 1999), La Responsabilité de l’écrivain (Seuil, 2011), Les Écrivains et la politique en France (Seuil, 2018) et Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ? (Seuil, 2020).


 

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