« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mercredi 6 octobre 2010

Carole Reynaud Paligot, Parcours politique des surréalistes 1919-1969



Carole Reynaud Paligot
Parcours politique des surréalistes
1919-1969

CNRS
07/10/2010












Présentation de l'éditeur
Mépris de l’autorité, refus de l’ordre établi et des valeurs bourgeoises, éthique de la liberté, éloge du désir et des passions. Loin de se réduire à un mouvement littéraire et artistique, le surréalisme intègre une véritable dimension politique : messianisme révolutionnaire teinté d’éthique libertaire, espoir de « changer la vie » en édifiant une société plus inventive, libérée des chaînes de la morale et de la tradition. Une ambition qui a conduit ses principaux représentants, Eluard, Aragon, Breton, Desnos, Dali, Bataille, à se rapprocher des partis politiques et à épouser, provisoirement ou durablement, les idéologies de leur temps troublé. C’est toute cette histoire d’espoirs et de déceptions, de promesses et de trahisons, de luttes et d’abandons que retrace Carole Reynaud Paligot dans cette vaste fresque.
De l’idéalisation de Lénine à l’engagement stalinien, de la tentation trotskyste au syndicalisme anarchiste, de la défense des droits de l’homme à la mobilisation antigaulliste en passant par la résistance à la guerre d’Algérie et à Mai 68, un éclairage admirablement documenté sur l’engagement des surréalistes et une contribution essentielle à l’histoire des intellectuels au xxe siècle.



Enseignante à l’Université de New York à Paris, Carole Reynaud Paligot est spécialiste de l’histoire des intellectuels au xxe siècle. Elle a publié La République raciale 1860-1930 (2006) et Races, racisme et antiracisme dans les années 1930 (2007).

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