Les Nouveaux Prolétaires
Textuel
2012
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Présentation de l'éditeur
Que reste-t-il des prolétaires, cette classe
ouvrière décrite par Marx comme exploitée, mais aussi comme capable de
se révolter et d’entrainer la chute du capitalisme ? A première vue, il
n’en reste rien : le monde ouvrier semble disparu, le travail moins dur
et plus intellectuel, les luttes envolées, et le capitalisme toujours
bien en place. Pourtant, l’auteur montre que la notion n’est pas si
anachronique qu’il y parait, et qu’elle permet d’aborder les
transformations du monde du travail.
Les nouveaux prolétaires, ce
sont d’abord les mêmes que les anciens, soumis à un travail dur et des
salaires faibles, puisqu’il ne faut pas oublier qu’un tiers des hommes
en emploi aujourd’hui encore sont des ouvriers. Mais ce sont aussi
désormais les employés. Et plus largement, ce sont les précaires, ces
salariés fragiles et mal protégés qui se multiplient aujourd’hui,
notamment parmi les femmes, les jeunes ou encore les immigrés.
Si des prolétaires, il y en a donc encore, sont-ils pour autant unis et capables de se mobiliser collectivement, et donc de former une classe sociale ? Les obstacles sont nombreux et les luttes fragiles, mais les classes populaires continuent de se battre pour exister politiquement.
- Le livre remet en question des lieux communs, sur la disparition du monde ouvrier, la « moyennisation » de la société, la fin du travail, ou encore l’extinction des grèves.
- Il décrit la transformation des formes de domination au travail, notamment par la pression du chômage et de la précarité, générateurs d’inégalités et de tensions sociales.
- Il réactualise Marx, en observant les capacités de résistance et d’organisation de cet archipel de précaires, malgré la perte de vitesse de la gauche et des syndicats.
Sarah Abdelnour est ancienne élève de l’Ecole normale supérieure de Cachan, agrégée de sciences économiques et sociales, doctorante au Centre Maurice Halbwachs (CNRS/EHESS/ENS), et ATER à Sciences Po Paris. Après une recherche sur les mobilisations de salariés précaires de la Fnac, elle travaille actuellement, sous la direction de Florence Weber, sur la conception politique et les usages sociaux du régime de l’auto-entrepreneur.
Si des prolétaires, il y en a donc encore, sont-ils pour autant unis et capables de se mobiliser collectivement, et donc de former une classe sociale ? Les obstacles sont nombreux et les luttes fragiles, mais les classes populaires continuent de se battre pour exister politiquement.
- Le livre remet en question des lieux communs, sur la disparition du monde ouvrier, la « moyennisation » de la société, la fin du travail, ou encore l’extinction des grèves.
- Il décrit la transformation des formes de domination au travail, notamment par la pression du chômage et de la précarité, générateurs d’inégalités et de tensions sociales.
- Il réactualise Marx, en observant les capacités de résistance et d’organisation de cet archipel de précaires, malgré la perte de vitesse de la gauche et des syndicats.
Sarah Abdelnour est ancienne élève de l’Ecole normale supérieure de Cachan, agrégée de sciences économiques et sociales, doctorante au Centre Maurice Halbwachs (CNRS/EHESS/ENS), et ATER à Sciences Po Paris. Après une recherche sur les mobilisations de salariés précaires de la Fnac, elle travaille actuellement, sous la direction de Florence Weber, sur la conception politique et les usages sociaux du régime de l’auto-entrepreneur.
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