Angélique del Rey, La tyrannie de l’évaluation
Europe 1 midi, 30/05/2013
Angélique del Rey, La tyrannie de l’évaluation
Le 5/7 du week-end par Laurence Garcia, 11.05.2013
Angélique del Rey
La tyrannie de l’évaluation
La Découverte
2013
Présentation de l'éditeur
Dans la vie quotidienne de chacun, jeune ou moins jeune, cadre ou
ouvrier, à l'école comme au travail, dans les organisations publiques et
privées, au niveau des politiques publiques, etc., les évaluations se
font de plus en plus pressantes, diffuses, continues. Rendre des
comptes, être visible, mesurable et surtout compétitif devient
l'injonction permanente, stressante et très peu mise en cause. Être
évalué paraît généralement aller de soi, voire être désirable : « On
m'évalue, donc je suis. » Or ces évaluations sont tout à fait
paradoxales : au nom de la rétribution au mérite, elles dénient le
mérite véritable et engendrent un climat délétère de concurrence et de
sauve-qui-peut ; au nom de « plus d'efficacité », elles créent une forme
inédite d'inefficacité ; au nom de l'objectivité, elles écrasent les
différences, standardisent, normalisent.
De cette omniprésence de l'évaluation et de ses méfaits, ce livre propose une analyse originale, qui, au-delà de la critique, réfléchit aussi à des pistes alternatives en résonance avec une intuition largement répandue : la complexité de la vie sociale n'est pas respectée. Les nouvelles évaluations rendent unidimensionnelle une vie multiple, ignorent les conflits qui font le coeur de l'individu comme de la société et, surtout, prétendent être justes et efficaces en dehors de toute situation réelle, en dehors de toute territorialisation.
Une réflexion essentielle pour ne pas se soumettre à cette « évaluation qui tue ».
De cette omniprésence de l'évaluation et de ses méfaits, ce livre propose une analyse originale, qui, au-delà de la critique, réfléchit aussi à des pistes alternatives en résonance avec une intuition largement répandue : la complexité de la vie sociale n'est pas respectée. Les nouvelles évaluations rendent unidimensionnelle une vie multiple, ignorent les conflits qui font le coeur de l'individu comme de la société et, surtout, prétendent être justes et efficaces en dehors de toute situation réelle, en dehors de toute territorialisation.
Une réflexion essentielle pour ne pas se soumettre à cette « évaluation qui tue ».
Angélique del Rey enseigne la philosophie
dans un centre de postcure pour adolescents, en banlieue parisienne.
Elle est l’auteure, avec Miguel Benasayag, de Plus jamais seuls. Le phénomène du téléphone portable (Bayard, 2006) et Éloge du conflit (La Découverte, 2007). Elle a également collaboré, avec des membres du Réseau Éducation sans frontières, à l’écriture de La Chasse aux enfants (La Découverte, 2008).
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