Max Weber
Discours de guerre et d’après-guerre
EHESS
Audiographie
2015
Présentation de l'éditeur
Textes réunis et présentés par Hinnerk Bruhns
Traductions de Pierre de Larminat & Ostiane Courau, revues par Hinnerk Bruhns
Qu’allait dire donc de la guerre celui qui sera
considéré plus tard comme le père fondateur de la sociologie allemande,
celui même qui, dès le mois d’août 1914, n’avait cessé de
s’enthousiasmer, dans des lettres privées : « Que la guerre est grande
et merveilleuse ! » ?
Après avoir organisé et dirigé des hôpitaux
militaires pendant toute la première année de guerre, d’août 1914 à
octobre 1915, Max Weber intervient de plus en plus fortement, comme
orateur et comme rédacteur de mémorandums et d’articles de presse, dans
le débat public sur la guerre, la politique et les indispensables
réformes sociales et constitutionnelles que l’Allemagne devrait mettre
en œuvre après la guerre. Les trois discours et l’article de presse
reproduits dans ce livre, traduits pour la première fois, montrent un
nationaliste convaincu, critique féroce de la politique du gouvernement
allemand et des ambitions annexionnistes des pangermanistes, autant que
des visées françaises sur la Sarre et du traité de Versailles dont il
avait pu suivre de près les « négociations » comme expert au sein de la
délégation allemande.Table des matières
Présentation
I. De 1916 au traité de Versailles : la hantise d’une paix constructive
II. Le sociologue et la guerre
1. Max Weber et le refus de la « guerre des esprits »
2. Une sociologie de la guerre ?
3. L’avenir de la nation
Épilogue
Textes :
I. Au seuil de la troisième année de guerre (1916)
II. La situation de l’Allemagne dans la politique mondiale (1916)
III. De la culpabilité du déclenchement de la guerre (1919)
IV. L’appartenance économique de la Sarre à l’Allemagne (1919)
Repères bibliographiques
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