« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


jeudi 5 octobre 2017

audio: Béatrice Joyeux-Prunel, Les avant-gardes artistiques (1918-1945). Une histoire transnationale




audio: Béatrice Joyeux-Prunel, Les avant-gardes artistiques (1918-1945). Une histoire transnationale 
La vie est un roman, Aligre, 19.09.2017

Béatrice Joyeux-Prunel
Les avant-gardes artistiques (1918-1945) 
Une histoire transnationale
Gallimard
Folio histoire  
2017

Présentation de l'éditeur
Pour qui entreprend une histoire transnationale des avant-gardes picturales au XX1eSUP. siècle, la période que couvre ce deuxième tome, de 1918 à 1945, est la plus périlleuse. Car l’auteur doit se colleter avec le grand récit dicté par les avant-gardes elles-mêmes.
Tout commence-t-il avec Dada? Dès 1910 s’observait la remise en cause symbolique de Paris par les nouvelles générations dans de nouveaux centres : Berlin, Munich, Londres, Bruxelles, Cologne, Moscou, New York. Dada, certes né dans les charniers de la guerre, fut plus encore issu de l’histoire de la modernité artistique et littéraire depuis les années 1850.
Les avant-gardes furent-elles idéologiquement progressistes? Les acteurs ne cessèrent de négocier entre les logiques révolutionnaires, leurs ambitions nationales et celle de continuer tant bien que mal à se faire connaître sur la scène internationale.
Loin que Paris fût la capitale unique, d’une ville à l’autre, et en particulier à Berlin, Prague, Budapest, Vienne, Moscou, mais aussi à Amsterdam, Bucarest, Zagreb, Barcelone et jusqu’à São Paulo, Mexico et au Japon, apparurent régulièrement de nouveaux groupes décidés à se faire une place dans le courant du modernisme.
En revanche, l’entre-deux-guerres fut une période de marchandisation aboutie de l’innovation artistique. Dans les pratiques et les débats des avant-gardes, une problématique était récurrente : quelle place faire au marché, surtout en cas de succès? 

Béatrice Joyeux-Prunel est enseignant-chercheur à l'Ecole normale supérieure, où elle enseigne l'histoire de l'art contemporain. Elle est directrice du projet ARTL@S. 

 

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