« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


vendredi 8 janvier 2021

Savoir/Agir N° 53, Un modèle britannique d'université ?

 


Savoir/Agir N° 53, Un modèle britannique d'université ?

du Croquant

2020


Présentation de l'éditeur

La Grande-Bretagne s’impose aujourd’hui comme l’un des mo­dèles de la gouvernance pour l’enseignement supérieur fran­çais, autant du point de vue de la gestion des flux étudiants que des modes de production, de financement et de diffusion de la recherche. Ce point de vue français, lié à l’attrait que les élites politico-administratives éprouvent pour les systèmes fondés sur le New Public Management, ainsi qu’au poids de la langue anglaise dans la globalisation académique, masque pourtant la diversité des pratiques des universitaires et des effets des réformes dans les institutions. À l’heure où le projet de loi de programmation de la recherche (LPR) est présenté devant le Parlement français, il s’agit d’éclaircir les effets de la transformation des modes de gouver­nance sur le fonctionnement des universités et de la recherche. Comment « fait-on de la science » dans les universités britan­niques aujourd’hui, a fortiori dans un contexte néolibéral ? Que signifie « faire des sciences sociales » aujourd’hui en Grande-Bretagne ? Quelle est la place des universitaires qui portent la parole des sciences sociales dans l’espace public britannique ?

 

 

 

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