« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


vendredi 22 juillet 2022

Travailler avec Max Weber. Sous la direction de Jean-Pierre Grossein et Béatrice Hibou

 

Travailler avec Max Weber

Sous la direction de Jean-Pierre Grossein et Béatrice Hibou

Maison des sciences de l'homme

54

2022

 

 

Présentation de l'éditeur

Ce livre collectif interroge la fécondité heuristique de la démarche wébérienne pour les sciences sociales d'aujourd’hui, alors même que celles-ci s’interrogent à nouveau sur leur fondement et sur leur objet. Il entend contribuer à une meilleure compréhension de l’œuvre de Max Weber à un moment où les références à celle-ci sont devenues plus nombreuses mais le plus souvent convenues, quand elles ne sont pas de l’ordre de la seule incantation ou qu’elles ne se réduisent pas à des stéréotypes rebattus.

Alors que l’œuvre wébérienne articule en permanence analyse empirique, construction théorique et réflexion méthodologique, sa réception française a été et reste davantage cantonnée dans l’approche théorique et exégétique. Autour de quatre thématiques, le droit, la bureaucratie, la démagification du monde et l’art et la technique et en faisant appel, au-delà des spécialistes de Weber, à des chercheurs d’horizons divers qui « travaillent avec Max Weber », cet ouvrage veut rompre avec l’opposition stérile et inappropriée entre un Weber empiriste et un Weber théoricien et il ouvre le champ à des usages pluriels de l’œuvre wébérienne, sortant ainsi du seul domaine des « études wébériennes » , sans renoncer pour autant à la rigueur théorique et à la vigilance critique dont Weber reste un modèle.






  

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