« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


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lundi 27 février 2017

Misère du scientisme en économie. A propos de l'affaire Cahuc-Zylberberg, Coordonné par Benjamin Coriat, Thomas Coutrot, Anne Eydoux, Agnès Labrousse, André Orléan

Misère du scientisme en économie
A propos de l'affaire Cahuc-Zylberberg 
Coordonné par Benjamin Coriat
Thomas Coutrot, Anne Eydoux
Agnès Labrousse, André Orléan 
Du Croquant
Détox
2017

Présentation de l'éditeur
À l’ orée d’ une campagne électorale qui constitue toujours un moment de confrontation entre projets politiques et économiques, les médias conservateurs ont promu à grand fracas un pamphlet dont l’indigence n' a d’ égale que la violence. Début septembre 2016, Challenges, Le Point, L’ Express, Les Échos, L’ Opinion, BFM Business ont en effet réservé une place de choix à un ouvrage délicatement intitulé Le négationnisme économique et comment s’ en débarrasser, écrit par deux économistes, mandarins de l’ université et aspirants-conseillers du prince jusqu’ alors peu connus du grand public: Pierre Cahuc et André Zylberberg. L’ extraordinaire couverture médiatique réservée à ce pamphlet révèle le singulier désarroi intellectuel des éditorialistes proches des milieux d’ argent.
Le pluralisme en économie est-il « l’antichambre de l’obscurantisme », comme l'affirme Jean Tirole? Les économistes hétérodoxes sont-ils des « charlatans » ou des « négationnistes », comme le soutiennent Pierre Cahuc et André Zylberberg? La violence des attaques des économistes dominants contre les courants critiques en économie est à la mesure de leur désarroi face à l’inquiétante évolution du monde. À l’opposé de leurs détracteurs, les auteur(e)s de ce livre, coordonné par Benjamin Coriat, Thomas Coutrot, Agnès Labrousse et André Orléan, soutiennent qu’en économie, comme dans les autres disciplines, le pluralisme est la condition d’une science vivante : ce n’est qu’en confrontant les hypothèses, les méthodes et les résultats qu’on peut avancer dans la compréhension d’une réalité sociale complexe.
Ils mobilisent les travaux récents en épistémologie des sciences sociales pour démontrer l’inanité des prétentions de MM. Cahuc et Zylberberg à détenir le monopole de la science. Ils montrent aussi combien leurs jugements catégoriques sur l’effet désastreux des 35 heures sont dénués de tout fondement scientifique.


mardi 19 mai 2015

vidéo: André Orléan présente l'ouvrage A quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose? Manifeste pour une économie pluraliste


par Mediapart

écouter: Reportage à la conférence-débat de lancement de l'ouvrage A quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose? Manifeste pour une économie pluraliste
Comme un bruit qui court par Charlotte Perry, Antoine Chao et Giv Anquetil, 16.05.2015
A quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose? 
Manifeste pour une économie pluraliste
Sous la direction d’André Orléan (pour L’AFEP)
Les Liens qui Libèrent
2015

Présentation de l'éditeur
Ce manifeste a été conçu et rédigé dans le cadre de l’Association Française d’Économie Politique (AFEP) par : Philippe Batifoulier, Bernard Chavance, Olivier Favereau, Sophie Jallais, Agnès Labrousse, Thomas Lamarche, André Orléan (coordinateur) et Bruno Tinel.
Alors que, sous la pression des économistes libéraux, la ministre de l’enseignement vient de geler – pour ne pas dire « enterrer » – la création d’une section qui regrouperait les économistes hétérodoxes au sein du CNU (Conseil National des Universités), ces derniers s’insurgent contre la mort annoncée du pluralisme en économie. Après le lancement de la pétition « Pour le pluralisme, maintenant ! » et parce que de l’enseignement de l’économie dépend une partie de l’avenir de notre société, L’AFEP (Association Française d’Économie Politique) prend position contre la pensée unique et pour le maintien d’une économie critique…

Ce livre est avant tout un cri d’alarme. Depuis plusieurs années, on assiste à une uniformisation dramatique de la pensée économique. Cette affaire n’est pas anecdotique parce qu’elle affecte la vie quotidienne de tous les citoyens. Elle a pour enjeu le choix des politiques qui ne peuvent se réduire aux seules conceptions néolibérales. Ce manifeste raconte comment une orthodoxie a fini par étouffer la diversité des conceptions. Il a pour point de départ une lettre dans laquelle l’économiste Jean Tirole jette tout le poids de son récent prix Nobel pour bloquer une réforme visant à restaurer le pluralisme des doctrines économiques à l’université. Dès réception, sa destinataire, Geneviève Fioraso, à l’époque secrétaire d’état à l’enseignement supérieur, retire son décret.
Voilà donc un économiste libéral qui demande à l’État d’intervenir pour l’aider à maintenir sa position de monopole dans l’ordre universitaire et une ministre de gauche qui obtempère. Pourtant il fut un temps où la gauche n’avait pas peur des pensées économiques alternatives et des débats d’idées.
Ce livre appelle à une restauration du pluralisme, condition sine qua non pour que vive en France une démocratie informée et efficace.

mardi 12 mai 2015

A quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose? Manifeste pour une économie pluraliste, Sous la direction d’André Orléan


A quoi servent les économistes s'ils disent tous la même chose? 
Manifeste pour une économie pluraliste
Sous la direction d’André Orléan (pour L’AFEP)
Les Liens qui Libèrent
2015

Présentation de l'éditeur
Ce manifeste a été conçu et rédigé dans le cadre de l’Association Française d’Économie Politique (AFEP) par : Philippe Batifoulier, Bernard Chavance, Olivier Favereau, Sophie Jallais, Agnès Labrousse, Thomas Lamarche, André Orléan (coordinateur) et Bruno Tinel.
Alors que, sous la pression des économistes libéraux, la ministre de l’enseignement vient de geler – pour ne pas dire « enterrer » – la création d’une section qui regrouperait les économistes hétérodoxes au sein du CNU (Conseil National des Universités), ces derniers s’insurgent contre la mort annoncée du pluralisme en économie. Après le lancement de la pétition « Pour le pluralisme, maintenant ! » et parce que de l’enseignement de l’économie dépend une partie de l’avenir de notre société, L’AFEP (Association Française d’Économie Politique) prend position contre la pensée unique et pour le maintien d’une économie critique…

Ce livre est avant tout un cri d’alarme. Depuis plusieurs années, on assiste à une uniformisation dramatique de la pensée économique. Cette affaire n’est pas anecdotique parce qu’elle affecte la vie quotidienne de tous les citoyens. Elle a pour enjeu le choix des politiques qui ne peuvent se réduire aux seules conceptions néolibérales. Ce manifeste raconte comment une orthodoxie a fini par étouffer la diversité des conceptions. Il a pour point de départ une lettre dans laquelle l’économiste Jean Tirole jette tout le poids de son récent prix Nobel pour bloquer une réforme visant à restaurer le pluralisme des doctrines économiques à l’université. Dès réception, sa destinataire, Geneviève Fioraso, à l’époque secrétaire d’état à l’enseignement supérieur, retire son décret.
Voilà donc un économiste libéral qui demande à l’État d’intervenir pour l’aider à maintenir sa position de monopole dans l’ordre universitaire et une ministre de gauche qui obtempère. Pourtant il fut un temps où la gauche n’avait pas peur des pensées économiques alternatives et des débats d’idées.
Ce livre appelle à une restauration du pluralisme, condition sine qua non pour que vive en France une démocratie informée et efficace.

vendredi 31 octobre 2014

Les travailleurs du médicament. L'industrie pharmaceutique sous observation. Sous la direction de Pierre Fournier, Cédric Lomba, Séverin Muller

Les Travailleurs du médicament
L'industrie pharmaceutique sous observation
Sous la direction de Pierre Fournier, Cédric Lomba, Séverin Muller
ERES
2014

Présentation de l'éditeur
L’industrie pharmaceutique n’est connue du public que par les scandales sanitaires qui émaillent régulièrement son actualité et donnent lieu à des batailles d’experts. Mais finalement, que sait-on du fonctionnement concret du monde pharmaceutique ? Est-il  au service de l’innovation, de la connaissance, de la maîtrise complète des risques sanitaires, mobilisant haute technologie et personnels hyper-qualifiés ?
L’enquête collective menée par dix chercheurs en sciences sociales au sein même d’entreprises pharmaceutiques permet de mieux comprendre ce qui se passe dans les usines de fabrication de médicaments, dans les hôpitaux, dans les entrepôts des grossistes, dans les pharmacies d’officine et avec les visiteurs médicaux.
De la production à la distribution, elle donne à voir des organisations du travail en lien direct avec le système de rente qui caractérise cette industrie. Sans sous-estimer les contraintes propres aux activités pharmaceutiques, les auteurs montrent le quotidien des travailleurs du médicament, des petites mains aux personnels les plus qualifiés, pour mieux saisir les tensions entre leurs pratiques, parfois à la limite de la légalité, et le cadre réglementaire dont le secteur sait tirer profit.
Avec des contributions d’A.-M. Arborio, I. Feroni, P. Fournier, J. Greffion, A. Labrousse, C. Lomba, S. Muller, Q. Ravelli, D. Subramanian et L. de Verdalle.Voir le sommaire
Voir le carnet de recherche qui accompagne la publication de l’ouvrage : http://medicament.hypotheses.org/