Geoffrey Geuens
Les vieilles élites de la nouvelle économie
Puf
2011
Présentation de l'éditeur
La révolution numérique n’a pas eu lieu. Censés dynamiter les
structures économiques et politiques traditionnelles, les « nouveaux
médias » et les TIC témoignent au contraire de la reconduction, sinon de
la consolidation, des logiques sociales et nationales de pouvoir
associées aux vieux capitalismes. À l’heure où seuls résonnent les
termes de « flux informationnels », de « mouvements volatiles de
capitaux » et de « marchés financiers désincarnés », c’est l’économie du
virtuel, paradoxe s’il en est, qui démontre toute l’importance des
réseaux d’affaires, de pouvoir et de sociabilité réels bien à l’œuvre
dans un univers supposé fonctionner, pourtant, sur la base de la seule
rationalité marchande.
Enquête de longue haleine au cœur des conseils
d’administration des plus puissants groupes internationaux du
multimédia et des TIC, Les vieilles élites de la nouvelle économie
révèle à quel point pèse sur les « vieilles » élites des « nouveaux
médias » l’héritage d’une économie qui, jamais, ne s’est affranchie des
États-nations, du politique et des dynasties d’affaires.
Maître de conférences au département des Arts et sciences de la
communication de l’Université de Liège, Geoffrey Geuens est l’auteur de La finance imaginaire (Éditions Aden, 2011), de Tous pouvoirs confondus. État, capital et médias à l’ère de la mondialisation (EPO, 2003)­ et de L’information sous contrôle. Médias et pouvoir économique en Belgique (Labor/Espace de libertés, 2002).
« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».Pierre Bourdieu (1992)
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