50 ANS APRES LES HÉRITIERS
Séminaire inter-laboratoiresouvert à toutes et tous
Organisé par le CENS (Université de Nantes), le CESSP-CSE (CNRS/Université de Paris-1 Panthéon Sorbonne), le CRESSPA-CSU (CNRS-Université de Paris 8), le CURAPP (CNRS-Université de Picardie Jules Verne), le CIRCEFT-ESCOL (Université de Paris 8) et le GRESCO (Universités de Poitiers et de Limoges)
La parution en 1964 du premier livre écrit
par Pierre Bourdieu et Jean-Claude
Passeron,
Les Héritiers. Les étudiants et la culture
apparaît aujourd’hui comme un des actes
fondateurs de la sociologie de l’éducation française. L’ouvrage est en effet rapidement au
cœur des discussions sociologiques qui s’intensifient autour
de l’augmentation des effectifs
étudiants et des inégalités scolaires. Au fur et
à mesure que la sociologie s’institutionnalise et
s’enseigne à l’université, le livre devient même, aux côtés de
La Reproduction.
Éléments pour
une théorie du système d’enseignement,
publié par les mêmes auteurs en 1970, un classique
de la discipline.
Ce projet de séminaire part du constat que cet ouvrage classique demeure paradoxalement peu
connu pour ses conclusions sur l’université et l’enseignement supérieur. Il semble dès lors
opportun d’entrer dans la mécanique des
Héritiers
pour comprendre la rupture que représente
cet ouvrage dans l’espace académique de l’époque mais aussi en matière de perspective de
recherche et de résultat
La question étudiante des années 1960 à aujourd’hui
mardi 10 décembre 2013, Amiens
Cette séance est organisée par le CURAPP (Université d’Amiens)
Journée d’étude en partenariat avec le CSU, le CSE, le CENS, le GRESCO et ESCOL
Programme
Les relations existant entre les trajectoires sociales et scolaires des étudiants, leurs rapports aux
études et leurs visions du monde constituent l’un
des
apports majeurs de l’analyse de Bourdieu et
Passeron dans
Les Héritiers
.
Ces relations peuvent
être replacées dans leur contexte historique, en
restituant
les débats
politico
-
universitaires du début des années 1960
. On peut également
se donner
pour projet d’
actualiser
cette analyse
structurale et dispositionnelle
du monde étudiant, à un
moment où l’
on enregistre à la fois les effets en retour de la massification de l’enseignement
supérieur et ceux des réformes issues du «
processus de Bologne
».
Le militantisme et les
mobilisations étudiantes
, les débats publics sur la condition étudiante voire la publication de
travaux scientifiques (comme en leur temps
Les Héritiers
)
peuvent eux
-
mêmes être rapportés à ces
conditions historiques. Mais
ils peuvent
aussi
être
envisagés comme contribuant
à la production de
la question étudiante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire