« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


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lundi 29 mai 2017

Lire les sciences sociales: Artistes femmes. La parenthèse enchantée XVIIIe - XIXe siècles de Séverine Sofio présenté par Charlotte Guichard, le 30 mai

Séminaire Lire les sciences sociales
Mardi 30 mai 2017, 14h - 17h 
CNRS Site Pouchet, 59 - 61, rue Pouchet, 75017 Paris, Salle 108, 1er étage 
Présentation par Charlotte Guichard du livre de Séverine Sofio :  
Artistes femmes. La parenthèse enchantée 
XVIIIe - XIXe siècles 
(Editions CNRS, Culture & Société, 2016), en présence de l’auteure.
  
4ème de couverture :
Entre 1750 et 1850, l’univers des beaux-arts connaît de profondes mutations, dont l’une des conséquences est la banalisation d’une image positive de la dame artiste. Progressivement, des barrières s’abaissent, des contraintes se desserrent et la pratique de la peinture est rendue plus accessible aux femmes. S’ouvre alors une période de créativité foisonnante associée aux noms – parfois oubliés aujourd’hui –d’Elisabeth Vigée-Lebrun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Victoire Jaquotot, Lizinka de Mirbel, Rosa Bonheur…
Pourquoi les artistes femmes, à ce moment précis de l’histoire, ont-elles bénéficié de l’intérêt de leurs contemporains et de conditions de travail relativement égalitaires ? Pour saisir ce phénomène, Séverine Sofio réintègre les artistes des deux sexes dans la réalité quotidienne de leur travail de création.
Ni recueil d’analyses d’œuvres, ni histoire des femmes dans l’art, cet ouvrage traite de la pratique des beaux-arts, de son organisation et de ses réalités professionnelles, institutionnelles et économiques. Cette suspension relative de l’infériorisation des femmes dans les beaux-arts n’en demeure pas moins provisoire : si la parenthèse s’ouvre timidement dans les dernières décennies de l’Ancien Régime, elle se referme progressivement avant le milieu du siècle suivant.

mardi 29 novembre 2016

Regards Sociologiques, n*49, 2016, Réception et valorisation des biens culturels



Regards Sociologiques, n*49, 2016, Réception et valorisation des biens culturels


sommaire

Perig Humeau, Wenceslas Lizé, "La contribution des publics à la production de la valeur culturelle" 
Charlotte Guichard, "Les amateurs au XVIIIe siècle: reconnaissance et canon artistique"
Samuel Coavoux, "Reconnaitre un chef-oeuvre. L’influence du statut d’une oeuvre dans l’allocation de l’attention des visiteurs au musée d’art"
Maïa Drouard, "Une consécration du patrimoine sans l’État. Experts associatifs et nouvelles formes de labélisation de l’habitat"
Juliette Dalbavie, "Consacrer la chanson ou l’oublier : ethnographie des conventions de disques"
Alice Aterianus-Owanga, "« Groupie love » : du rôle de quelques agents féminins dans la construction de la notoriété chez les rappeurs de Libreville"
Wenceslas Lizé, "Une micro-économie des biens symboliques. Hiérarchisation des valeurs musicales et construction du goût au sein d’un cercle de jazzophiles"
Modesto Gayo, "L’historicité de la consécration culturelle des goûts musicaux au Chili et au Royaume-Uni"