« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mercredi 29 mai 2013

écouter: Yves Gingras, L’historien et le politique


écouter: Yves Gingras, « L’historien et le politique »
13 février 2013
Yves Gingras, Professeur au Département d’histoire de l’UQÀM, titulaire de la chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences
Dans sa conférence « le métier et la vocation de savant », prononcée devant des étudiants de l’université de Munich en novembre 1917, Max Weber réfléchissait aux relations que le savant doit entretenir avec le politique. À l’heure ou l’on revendique des postures « d’histoire engagée » et « d’histoire au service de la citoyenneté », la question se pose aussi aux historiens : Pourquoi écrire l’histoire? Pour qui? À quelles fins? Il nous semble utile, dans ce contexte, de réaffirmer une conception de la science fondée d’abord sur la recherche autonome de l’explication et de la compréhension du changement historique, non inféodée aux projets politiques ou sociaux aussi généreux ou admirables puissent-ils paraître.

13e Colloque international étudiant du Département d’histoire de l’Université Laval, Artefact, l’Association étudiante des 2e et 3e cycles du Département d’histoire de l’Université Laval, 12 au 14 février 2013 au Pavillon La Laurentienne de l’Université Laval.


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