Sous la direction de
Guillaume Etiévant et Nolwenn Neveu
Bruno Leprince
2014
Présentation de l'éditeur
À en croire le gouvernement et les
médias, la crise économique que nous traversons serait due au « coût »
du travail. Les Français seraient trop payés, ne travailleraient pas
assez longtemps et auraient des acquis sociaux trop élevés qui
limiteraient la compétitivité des entreprises. Tout dément pourtant
cette thèse patronale. Aujourd’hui, lorsque les entreprises font des
profits, 80 % sont destinés à rémunérer les actionnaires. Un salarié
travaille en moyenne vingt-six jours par an pour les actionnaires,
contre neuf jours par an au début des années quatre-vingt. C’est ce coût
du capital exorbitant qui détruit l’emploi, qui jette les gens dans la
rue, qui ravage la planète. En analysant le coût du capital et ses
conséquences, les économistes qui ont contribué à cet ouvrage proposent
une critique radicale du capitalisme d’aujourd’hui. Ils permettent ainsi
de trouver les formules de son renversement.
Guillaume Etiévant, expert auprès
des comités d’entreprise et des organisations syndicales, est secrétaire
national du Parti de Gauche à l’Économie et au Travail. Il est membre
du bureau de la Fondation Copernic.
Nolwenn Neveu, professeure agrégée
de sciences économiques et sociales, est coprésidente de la commission
économie du Parti de Gauche.
Laurent Cordonnier, Benjamin
Coriat, Michel Husson, Paul Jorion, Jean-Luc Mélenchon et Hadrien Toucel
ont également contribué à cet ouvrage.
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