Sous la direction de Alice Mazeaud
P.U.Rennes
Res Publica
2014
Présentation de l'éditeur
SUCCÈS
du Front National, recul des partis de gouvernement, niveau
élevé de l’abstention, la «
crise de la représentation
» fut de nouveau
un point de passage obligé de l’exégèse électorale des élections municipales et européennes de 2014. Cet ouvrage entend rompre avec les jugements
de valeurs qui alimentent cette thématique récurrente du débat public pour
éclairer les pratiques de la représentation politique. Le parti pris est ici de
ré-insèrer la représentation politique issue du suffrage universel dans l’espace
de la compétition permanente pour la représentation des intérêts sociaux.
L’élection est ainsi envisagée comme une modalité et une temporalité, spécifique mais non exclusive, de désignation des représentants et de légitimation
des groupes qu’ils prétendent représenter.
Ainsi, cet ouvrage construit sur la base de trois parties thématiques –
la
représentativité de l’élu
: discours et pratiques
; l’organisation du travail de la
représentation politique
; la mise en forme des intérêts et des groupes sociaux –
offre une analyse globale et actualisée de la représentation politique telle qu’elle
se pratique face aux demandes sociales et aux logiques de la concurrence
politique. Si les travaux sont centrés sur le cas français, l’attention accordée aux
échelles multiples (locale, nationale, européenne) de la représentation politique,
les contrepoints apportés par des cas étrangers et la variété des terrains et des
méthodes d’enquête (travaux quantitatifs, suivi embarqué d’élus...) permettent
un éclairage plus large des «
rouages de la représentation politique
».
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