« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


mercredi 15 juin 2016

écouter: Yves Gingras, L' impossible dialogue. Sciences et religions


écouter: Yves Gingras, L' impossible dialogue. Sciences et religions
Continent sciences par Stéphane Deligeorges, 06.06.2016
Yves Gingras
L' impossible dialogue
Sciences et religions
Puf
2016

Présentation de l'éditeur
Le 5 mars 1616, un décret de la Congrégation de l’Index annonçait officiellement la condamnation des idées de Copernic sur le mouvement de la Terre. Cette censure ecclésiastique est devenue l’emblème d’une négation de l’autonomie de la recherche scientifique par les dogmes religieux. Aujourd’hui, la question des relations entre sciences et religions et des appels au « dialogue » entre ces deux domaines pourtant si éloignés par leurs objets et leurs méthodes refait surface. 
Le thème du conflit a dominé les débats qui ont opposé depuis le XVIIe siècle les savants aux autorités religieuses sur des questions d’astronomie, de géologie, d’histoire naturelle ou sur l’origine de l’homme et des religions. Cet essai prend le contre-pied du courant actuellement dominant chez les historiens des sciences qui minimise les conflits les plus célèbres entre sciences et religions et propose une version œcuménique et édulcorée de l’histoire des rapports entre deux institutions, dont chacune tente d’imposer sa vision du monde, l’une fondée sur la nature, l’autre sur le surnaturel 
Yves Gingras est professeur à l’université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire de la chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences. Il a publié de nombreux ouvrages d’histoire et de sociologie des sciences. Les plus récents sont Sociologie des sciences (« Que sais-je ? », Puf, 2013) et Controverses : accords et désaccords en sciences sociales et humaines (CNRS, 2014)


Le 5 mars 1616, un décret de la Congrégation de l’Index annonçait officiellement la condamnation des idées de Copernic sur le mouvement de la Terre. Cette censure ecclésiastique est devenue l’emblème d’une négation de l’autonomie de la recherche scientifique par les dogmes religieux. Aujourd’hui, la question des relations entre sciences et religions et des appels au « dialogue » entre ces deux domaines pourtant si éloignés par leurs objets et leurs méthodes refait surface.
Le thème du conflit a dominé les débats qui ont opposé depuis le XVIIe siècle les savants aux autorités religieuses sur des questions d’astronomie, de géologie, d’histoire naturelle ou sur l’origine de l’homme et des religions. Cet essai prend le contre-pied du courant actuellement dominant chez les historiens des sciences qui minimise les conflits les plus célèbres entre sciences et religions et propose une version œcuménique et édulcorée de l’histoire des rapports entre deux institutions, dont chacune tente d’imposer sa vision du monde, l’une fondée sur la nature, l’autre sur le surnaturel. - See more at: https://www.puf.com/content/L_impossible_dialogue_Sciences_et_religions#sthash.RSmuOcn9.dpuf
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