« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».Pierre Bourdieu (1992)
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mercredi 4 septembre 2013
pdf: Loïc Wacquant, “Marginalité, ethnicité, pénalité dans la ville néolibérale: une cartographie analytique”
pdf: Loïc Wacquant, “Marginalité, ethnicité, pénalité dans la ville néolibérale: une cartographie analytique.” Revue de l’Institut de sociologie, Automne 2013: in press (dossier on the Symposium “Marginalité, pénalité et division ethnique dans la ville à l’ère du néolibéralisme triomphant: journée d’études autour de L. Wacquant”, Université Libre de Bruxelles, octobre 2010).
(source: site de Loïc Wacquant)
vendredi 12 avril 2013
écouter: Blaise Wilfert-Portal, Où est la traduction ? Histoire quantitative et cartographique de la traduction vers le français au XIXe siècle
Présentation
Les études de traduction, notamment dans leur version la plus
réflexive et la plus critique, associent la traduction à une forme de
spatialité, ou de localisation, cruciale pour la théorisation de sa
position dans le système de la culture, ou dans l'espace politique : la
traduction, foncièrement porteuse d'hétérogénéité culturelle, serait
presque toujours phénomène de la "périphérie" (dans une perspective
wallersteinienne, comme chez Lawrence Venuti ou Homi Bhabha), de la
"frontière" (pour suivre plutôt Fredrik Barth) ou pris dans une "zone"
particulière, la translation zone (Apter). Ces "localisations" de la traduction sont étroitement associées par les translation studies
à l'idée que la traduction, par essence, met en question les formes a
priori de la littérature et de la culture telles qu'elles sont admises
et solidifiées dans l'hégémonie occidentale, et en particulier le
système des identités nationales et linguistiques essentialisées qui
structure sa modernité esthétique et politique depuis le XVIIIe siècle.
Aussi fécondes et riches que soient ces perspectives, on peut tenter
d'en discuter trois aspects cruciaux : leur caractère monographique,
leur usage souvent très métaphorique de la spatialisation, et leur oubli
que la traduction est au moins autant une opération de publication
qu'une opération de transformation linguistique. A travers cette
critique, et une question centrale (Où est la traduction ?) qui en
articule les différentes facettes, il est possible de proposer une
histoire sociale, quantitative et cartographique de la traduction, qui
ne soit pas moins critique et moins centrale pour une géopolitique de la
culture lettrée.
écouter: Blaise Wilfert-Portal, Où est la traduction ? Histoire quantitative et cartographique de la traduction vers le français au XIXe siècle
(Savoirs en multimédia)
Blaise Wilfert-Portal est maître de conférence en
histoire contemporaine à l'Ecole Normale Supérieure et chercheur associé
à l'Institut dHistoire Moderne et Contemporaine (IHMC). Son travail de
recherche porte sur l’internationalité culturelle (circulations et
nationalisations culturelles étroitement articulées) en Europe entre
1850 et 1930. Il collabore actuellement à différents programmes de
recherche sur ces problématiques.
Conférence donnée dans le cadre du séminaire
"Créer et diffuser en francophonie 2012-2013" organisé par l'association
Francophonie-ENS.
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