Festival Raisons d’agir 2015 : Jeunesses. ‘No Future ?
Espace Mendès-France, Poitiers
Du mercredi 8 au vendredi 10 avril 2015
Pré-programme
Etre jeune aujourd’hui… Quoi de commun entre l’apprenti/e, déjà au
travail, et l’étudiant/e des grandes écoles, promis/e au meilleur
avenir ? Quelles rencontres imaginer entre les « galériens » des
« quartiers » qui résistent comme ils le peuvent à la relégation et
celles et ceux qui inventent de nouvelles manières de vivre dans le bout
de campagne où ils ont trouvé refuge ? Quelle unité possible entre les
convertis aux nouveaux fantasmes de la radicalité religieuse et celles
et ceux qui s’efforcent de gagner pas à pas leur propre émancipation,
sociale, sexuelle ou politique ?
Il y a pourtant quelques questions qui se posent à tous ceux qui, comme on dit, entrent aujourd’hui dans la vie. Ce que leur promettent les générations en place, c’est toujours plus d’attente, toujours plus de menaces, toujours plus de risques. Ce que leur ont déjà offert les institutions qui ont accompagné leur enfance et leur adolescence, ce sont des diplômes au rendement incertain, un monde économique livré au consumérisme, une politique habitée par la désespérance.
Et puis il y a le regard des presque déjà vieux, souvent condescendant ou un peu nostalgique, forcément nostalgique. De leur temps, on ne se complaisait pas « chez papa et maman » jusqu’à pas d’âge, on savait s’engager pour la vie ou on savait se révolter – selon, bien-sûr, la lucarne d’où les observent les presque déjà vieux. Conflit de génération ? Même pas. Mais distances, ruptures, malentendus.
Il y a pourtant beaucoup à apprendre des façons dont chacun fait ou a fait sa jeunesse. On gagne à comparer les expériences, à transmettre ce qui peut l’être, à réinventer ce qui doit l’être. Sous réserve que chacun prenne la parole et fasse le récit de sa propre existence et de ce qui compte pour lui. A la condition, aussi, que l’on soit attentif à tout le nuancier des mondes d’avant et à ce qui se vit aujourd’hui, dans les nouvelles façons de vivre le travail, les études, la famille, le sens de la justice, l’espoir de la transformation sociale.
La 10e édition du festival Raisons d’agir mettra donc en discussion le rapport des jeunes d’hier et d’aujourd’hui à l’engagement. Plus encore qu’à l’occasion des précédentes éditions, il s’agira de croiser les expériences individuelles et collectives et les savoirs issus des sciences sociales, le regard des cinéastes, la sensibilité des artistes.
Il y a pourtant quelques questions qui se posent à tous ceux qui, comme on dit, entrent aujourd’hui dans la vie. Ce que leur promettent les générations en place, c’est toujours plus d’attente, toujours plus de menaces, toujours plus de risques. Ce que leur ont déjà offert les institutions qui ont accompagné leur enfance et leur adolescence, ce sont des diplômes au rendement incertain, un monde économique livré au consumérisme, une politique habitée par la désespérance.
Et puis il y a le regard des presque déjà vieux, souvent condescendant ou un peu nostalgique, forcément nostalgique. De leur temps, on ne se complaisait pas « chez papa et maman » jusqu’à pas d’âge, on savait s’engager pour la vie ou on savait se révolter – selon, bien-sûr, la lucarne d’où les observent les presque déjà vieux. Conflit de génération ? Même pas. Mais distances, ruptures, malentendus.
Il y a pourtant beaucoup à apprendre des façons dont chacun fait ou a fait sa jeunesse. On gagne à comparer les expériences, à transmettre ce qui peut l’être, à réinventer ce qui doit l’être. Sous réserve que chacun prenne la parole et fasse le récit de sa propre existence et de ce qui compte pour lui. A la condition, aussi, que l’on soit attentif à tout le nuancier des mondes d’avant et à ce qui se vit aujourd’hui, dans les nouvelles façons de vivre le travail, les études, la famille, le sens de la justice, l’espoir de la transformation sociale.
La 10e édition du festival Raisons d’agir mettra donc en discussion le rapport des jeunes d’hier et d’aujourd’hui à l’engagement. Plus encore qu’à l’occasion des précédentes éditions, il s’agira de croiser les expériences individuelles et collectives et les savoirs issus des sciences sociales, le regard des cinéastes, la sensibilité des artistes.
- Marsu (ex-manager des ‘Bérurier noir’)
- Des jeunes engagés dans la musique, l’éducation populaire, les ZAD ou le militantisme politique.
- Rémi Douat, producteur délégué de l’émission «Les Pieds sur Terre» sur France Culture.
- Des projections de films : «Pascaline et Klara», «On n’est pas des marques de vélo».
- Les chercheurs Romuald Bodin, Aurélien Casta, Henri Eckert, Sophie Orange, Julie Pagis, Camille Peugny, Nicolas Rénahy,…
- Une expo sur les fanzines.
- Une promenade sociologique.
- Des travaux d’enquête réalisés par des étudiants.
- Et une soirée-concert !
(source: Festival Raisons d'agir)
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