« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».Pierre Bourdieu (1992)
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mercredi 19 août 2020
Savoir/Agir, N°52, 2020, Politisation, dépolitisation et repolitisation de la crise sans fin de la psychiatrie publique
mercredi 19 août 2015
vidéo : Louis Pinto, entretien à propos de son ouvrage Sociologie et Philosophie: libres échanges
Grand format. Entretien avec Samuel Lézé, 18 mars 2015
dans le cadre des séminaires "L’actualité des Classiques"
ENS de Lyon
Louis Pinto
Sociologie et Philosophie:
libres échanges:
Bourdieu, Derrida, Durkheim, Foucault, Sartre…
Bourdieu, Derrida, Durkheim, Foucault, Sartre…
Ithaque
2014
Lire un extrait
Présentation de l'éditeur
Les échanges entre sociologie et philosophie sont certainement une
bonne chose, mais à quelles conditions ? Avec ses moyens, le sociologue
peut contribuer à dégager une vision plus claire de ce qu’est penser le
monde social. La sociologie de la philosophie en constitue un aspect
majeur.
Plusieurs des études présentées ici s’inscrivent dans une sociologie historique des rapports entre philosophie et sciences sociales à travers des figures importantes, celles de Bergson, Durkheim, Halbwachs, et celles, plus près de nous, de Sartre, Bourdieu, Foucault, Derrida. D’autres études s’interrogent sur la prétention à l’objectivité que présuppose la connaissance sociologique. Enfin, une dernière partie, consacrée à la circulation actuelle des mots et des labels « théoriques », propose de nous soustraire à l’attrait de la doxa intellectuelle.
En donnant l’idée de ce que peut être une pratique raisonnée des croisements entre disciplines, ce livre invite philosophes comme sociologues à davantage de réflexivité.
Plusieurs des études présentées ici s’inscrivent dans une sociologie historique des rapports entre philosophie et sciences sociales à travers des figures importantes, celles de Bergson, Durkheim, Halbwachs, et celles, plus près de nous, de Sartre, Bourdieu, Foucault, Derrida. D’autres études s’interrogent sur la prétention à l’objectivité que présuppose la connaissance sociologique. Enfin, une dernière partie, consacrée à la circulation actuelle des mots et des labels « théoriques », propose de nous soustraire à l’attrait de la doxa intellectuelle.
En donnant l’idée de ce que peut être une pratique raisonnée des croisements entre disciplines, ce livre invite philosophes comme sociologues à davantage de réflexivité.
Louis Pinto sociologue, est directeur de recherche au
CNRS et enseigne à l’EHESS. Il s’est consacré à la sociologie de la
culture, à celle des intellectuels – et notamment des philosophes. Sur
ces domaines, il a publié plusieurs livres, notamment : La Vocation et le métier de philosophe. Pour une sociologie de la philosophie dans la France contemporaine (Seuil) ; La Théorie souveraine. Les philosophes français et la sociologie au XXe siècle (Le Cerf) ; La Religion intellectuelle. Emmanuel Levinas, Hermann Cohen, Jules Lachelier (PUF).
jeudi 4 juin 2015
écouter: Rémy Pawin, Histoire du bonheur en France. Depuis 1945
écouter: Rémy Pawin, Histoire du bonheur en France. Depuis 1945
avec la participation de Samuel Lézé
La Grande table (2ème partie) par Caroline Broué, 23.12.2013
Rémy Pawin
Histoire du bonheur en France
Depuis 1945
Robert Laffont
2013
Présentation de l'éditeur
Présentation de l'éditeur
Comment le bonheur est devenu la valeur centrale de la société française contemporaine.
« Suis-je heureux ? » Nos existences et nos actions sont régies par cette interrogation lancinante. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale pourtant, le bonheur ne figure pas au panthéon des valeurs en France. Ce n'est que progressivement qu'il va triompher de ses concurrents : la religion, le travail, la culture académique, l'engagement politique. Le monde social s'en trouve profondément modifié.
Ce livre ne propose pas une énième définition du bonheur mais explore, dans la France métropolitaine de l'après-guerre jusqu'à nos jours, ses différentes conceptions, les sentiments éprouvés, plus ou moins heureux, et la manière dont l'idée et l'expérience s'influencent mutuellement. Les chemins du bonheur individuel et collectif sont nombreux et variés, de la recherche du moindre mal jusqu'à l'épanouissement personnel, idéal promu à partir des années 1970. Aujourd'hui, l'irrésistible ascension du bonheur conduit à un nouvel hédonisme : le devoir de bonheur.
Dans cette enquête serrée et passionnante, l'historien Rémy Pawin traque le bonheur en France dans ses moindres expressions : films, livres, presse, journaux intimes, sondages d'opinion. A la croisée de l'histoire des représentations, des sensibilités et des expériences, le livre explore un champ neuf et pourtant central en établissant le bilan du bonheur en France depuis 1945.
Né en 1982, Rémy Pawin est docteur en histoire contemporaine de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et professeur agrégé d'histoire géographie. Après des études en histoire et en sociologie, il a soutenu en 2010 une thèse sur les représentations et expériences du bonheur en France après 1945.
mardi 11 septembre 2012
Lire les sciences sociales: Sociologie de la Psychanalyse, 21 septembre 2012
lire les sciences sociales
Vendredi 21 septembre
2012
SOCIOLOGIE DE LA PSYCHANALYSE
Présentation et discussion des travaux de
Samuel
LÉZÉ et Sandrine GARCIA
En présence des auteurs
L’autorité des psychanalystes, S. Lézé (Paris, PUF, 2010). Comment expliquer la place ambiguë de la
psychanalyse dans notre société ? S. Lézé a exploré pendant une dizaine
d’années l’univers parisien de la psychanalyse. Il relate non seulement le
parcours des patients et des psychanalystes dans un monde qui possède ses propres
règles, mais aussi un épisode-clé de l’histoire du mouvement freudien en France
(États Généraux de la psychanalyse, Réglementation du titre de
psychothérapeute, parution d’un Livre
noir de la psychanalyse), dont l’autorité est aujourd’hui contestée
au nom de la scientificité et de l’efficacité de psychothérapies modernes…À
travers l’anthropologie d’un lieu commun faussement familier et qui suscite le
plus souvent une critique radicale ou un engouement total, l’auteur interroge
la rationalité d’une pratique finalement méconnue de la plupart d’entre nous. Présentation et discussion par Michel
Daccache
Mères sous influence, S. Garcia (Paris, La Découverte, 2011). Comment est-on passé de la
dénonciation de la « maternité esclave » par le MLF à la culpabilisation des
mères ? De quelle manière la toute-puissance exercée par les parents sur leurs
enfants a-t-elle cédé la place à l'encadrement des mères et des pères par les
professionnels de la santé et de l'éducation ? Interrogeant ces évolutions
paradoxales, S. Garcia donne à voir comment, durant la lutte pour la régulation
des naissances, de nombreux médecins dénoncent le magistère moral exercé par un
Ordre des médecins majoritairement catholique, au profit d'une autorité se
voulant uniquement scientifique. Puis, revisitant les étapes majeures de la
construction de la « cause de l'enfant », l'auteure montre comment nombre de
psychanalystes de l'enfant - en particulier Françoise Dolto - investissent
massivement le champ de l'éducation : le destin des femmes passe désormais par
le bien-être de l'enfant tel que le définissent ces experts. Ce brouillage des
registres entre clinique et morale aboutit à la dénonciation d'une nouvelle
maltraitance : la « violence éducative » qu'exerceraient les parents
réfractaires aux bons usages. D'où l'émergence d'un militantisme individuel et
institutionnel pour faire sanctionner les « déviances » parentales, au risque
de stigmatiser les pratiques les plus éloignées de la norme incarnée par les
classes moyennes : celles des milieux populaires. Présentation et discussion par Sophie Noël
14 h 00 - 19 h 00
CNRS/Site Pouchet, Salle 221
59 - 61, rue Pouchet, 75017
Paris
métro ligne 13 - Guy Moquet
| Brochant , Bus 66 - La
Jonquière
Contact : lirelessciencessociales@gmail.com
vendredi 21 mai 2010
Samuel Lézé, L'autorité des psychanalystes

Samuel Lézé
L'autorité des psychanalystes
Collection "Hors collection"
PUF
2010
Présentation de l'éditeur
Comment expliquer la place ambiguë de la psychanalyse dans notre société ? Avec un regard qui rappelle celui des Persans de Montesquieu, un anthropologue a exploré pendant une dizaine d’années l’univers parisien de la psychanalyse. Il relate non seulement le parcours des patients et des psychanalystes dans un monde qui possède ses propres règles, mais aussi un épisode-clé de l’histoire du mouvement freudien en France (États Généraux de la psychanalyse, Réglementation du titre de psychothérapeute, parution d’un Livre noir de la psychanalyse), dont l’autorité est aujourd’hui contestée au nom de la scientificité et de l’efficacité de psychothérapies modernes…
À travers l’anthropologie d’un lieu commun faussement familier et qui suscite le plus souvent une critique radicale ou un engouement total, l’auteur interroge la rationalité d’une pratique finalement méconnue de la plupart d’entre nous.
Table des matières
Remerciements
Préface de Richard Rechtman
Introduction
Chapitre premier. — Comment peut-on être analysant ?
Disputatio
Devenir un étranger professionnel
L'intelligence de la situation
Vous avez dit « psy » ?
Chapitre II. — « Quel est votre désir ? »
L'homme au magnétophone
Une double évidence
Une double ignorance
Une double vérité
Chapitre III. — Histoire naturelle du mouvement freudien
Développer des cercles
Organiser la cause
Implanter les freudiens : contrôler sans être contrôlé
Marginaliser les marginaux
Chapitre IV. — La souveraineté freudienne
Les États généraux de la psychanalyse
Les États généraux de la psychologie
Les États généraux de la psychothérapie
Les États généraux de la psychiatrie
Chapitre V. — Dégrader la psychanalyse
De l'autorité culturelle à l'autorité professionnelle
Un titre de psychothérapeute
De l’autorité culturelle à l’autorité cognitive
La souveraineté en action
Chapitre VI. — Devenir freudien
L'opacité du trouble
L'opacité de l'offre
L'opacité de l'autorité
L'opacité de l'engagement
Conclusion
Annexe. — Chronologie
Samuel Lézé est chercheur postdoctoral au CNRS, membre de l’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux), docteur en anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS. Il a co-dirigé l’ouvrage Le langage social des émotions. Études sur le rapport au corps et à la santé (Éditions Economica/Anthropos, 2008).
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