« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


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samedi 7 janvier 2023

Sergio Miceli, A força do sentido



Sergio Miceli

A força do sentido

Apresentação: Sérgio Eduardo Sampaio Silva

Perspectiva

Elos

2022

 

Présentation de l'éditeur

Foi Sergio Miceli quem praticamente introduziu os estudos sobre Sociologia da Cultura no Brasil, ao compilar e organizar textos de Pierre Bourdieux em A Economia das Trocas Simbólicas, livro que está completando o cinquentenário de sua publicação. Este A Força do Sentido fornece a chave para a compreensão dos principais conceitos desse campo que se tornou indispensável para se entender os mecanismos de funcionamento das modernas sociedades humanas em sua complexidade estrutural e simbólica. QUARTA-CAPA A Força do Sentido, de Sergio Miceli, mostra-se um texto clássico no estudo da sociologia da cultura. verdadeira aula introdutória ao pensamento do grande sociólogo francês, Pierre Bourdieu, explicita a relação entre suas ideias e as de Durkheim, Marx e Weber, delineia e avalia criticamente os conceitos fundamentais de capital, habitus, produção do gosto, violência simbólica e campo, e debate a conexão entre as estruturas sociais e a vida prática de cada indivíduo. Aqui, Miceli nos guia por este intrincado e brilhante pensamento nos levando a enfrentar o desafio de introduzir uma sociologia dos sistemas simbólicos.

Professor titular do Departamento de Sociologia na Universidade de São Paulo. Doutor em Sociologia pela USP e pela École des Hautes Études em Sciences Sociales (Paris), lecionou nas universidades de Chicago e Gainesville, na Escuela Nacional de Antropología y Historia (Cidade do México) e na École des Hautes Études em Sciences Sociales. Editor responsável da Tempo Social - Revista de Sociologia da USP.

 

  

vendredi 1 juillet 2022

vidéo: 20 anos depois: pensar com e sem Bourdieu

 


Live: 20 anos depois: pensar com e sem Bourdieu ,  24 de junho de 2022, das 17h às 18h30 no canal da FEUSP no YouTube Convidado e convidadas: Afrânio Catani - USP Ione Valle - UFSC Camila Ferreira da Silva - UFAM Ana Rodrigues - UFBA Mediadores: Graça Setton - USP e Elias Gomes - UNIFAL-MG Realização: Revista Educação e Pesquisa

 

 

jeudi 21 mai 2015

en ligne: Savoir/agir n°28, Journalisme et dépolitisation


Savoir/agir n°28, Journalisme et dépolitisation 
éditions du Croquant 2014  

Sommaire

Éditorial, par Frédéric Lebaron

Dossier : Journalisme et dépolitisation, coordonné par Jérémy Nollet et Manuel Schotté

Les transformations contemporaines des pages Politique de la presse écrite française, par Nicolas Kaciaf
Le journalisme palestinien : une dépolitisation en trompe-l’œil, Benjamin Ferron
Les transformations du rapport à la politique des journalistes français et italiens, par Eugénie Saïtta
Des médias aux ordres de Poutine ? L’émergence de médias d’opposition en Russie, par Ivan Chupin
La production des décisions « médiatiques », par Jérémie Nollet
L’individualisation des problèmes collectifs : une dépolitisation politiquement située, par Jean-Baptiste Comby
Les ressorts sociaux de la médiatisation des banlieues, par Julie Sedel
Politiser en distrayant ? L’improbable pari du divertissement, par Philippe Leroux et Philippe Riutort

Grand entretien

Du rôle sociétal de la recherche, avec Philippe Lazar, ancien directeur de l’Inserm

Paroles

Une fermeture honorable(II), par Cécile Harari, photographe et Yann Le Lann, sociologue.

Chronique de la gauche de gauche

Front de gauche. Refondation ? Nouveau départ ?par Louis Weber

Sociogenèse du Front de gauche

Faire vivre le Front de gauche « en bas », avec Jean-Jacques Boislaroussie, porte-parole des Alternatifs

La rhétorique réactionnaire

La valse des étiquettes politiques (2), par Gérard Mauger

Chronique d’outre-Manche

Anthony N. Wedgwood Benn 1925-2014, par Keith Dixon

Politiques d’ailleurs

Élections législatives en Inde : l’influence du facteur caste, par A. Dharma et MJM Mahalingam
Le rolezinho, révélateur de préjugés, du racisme et des stigmates euphémisés du quotidien, par Maria Chaves Jardim (Prof. UNESP – Araraquara), João Paulo Aprígio Moreira (Prof. UEMS), Marcio Rogério Silva (Étudiant en Doctorat UFSCar), Thais Joi Martins (Étudiante en Doctorat UFSCar)



(source: Savoir/agir)

mardi 14 octobre 2014

Savoir/agir n°28, Journalisme et dépolitisation

Savoir/agir n°28, Journalisme et dépolitisation
éditions du Croquant
Présentation de l'éditeur
Les transformations actuelles du champ journalistique (« crise » de la presse écrite, recul des chaînes de télévision généralistes, poids croissant d’Internet, etc.) focalisent les débats sur les évolutions des médias, renvoyant au second plan les réflexions sur le rôle politique des journalistes. C’est à cette question qu’est consacrée cette livraison de Savoir/agir, en l’interrogeant sous l’angle de la « dépolitisation »
L’autonomisation du champ journalistique par rapport
au champ politique
Si l’on définit la politisation comme « une requalification des activités sociales les plus diverses, requalification qui résulte d’un accord pratique entre des agents sociaux enclins, pour de multiples raisons, à transgresser ou remettre en cause la différenciation des espaces d’activités », la dépolitisation du champ journalistique renvoie d’abord au mouvement historique d’autonomisation du champ journalistique par rapport au champ politique. Alors qu’une partie du champ journalistique français est née de la création de journaux dans les entreprises politiques au dix-neuvième siècle, cette situation est aujourd’hui marginale. Les transformations qu’a connues ce champ au cours des dernières décennies (mouvement de concentration économique ; spécialisation et concurrence croissantes des titres et des chaînes ; renforcement de son pôle commercial) ont en effet fortement affaibli son pôle politique.
Cette mutation s’observe notamment dans les métamorphoses du journalisme politique, qui se distancie de plus en plus du jeu politique, en adoptant une posture d’expertise critique (Nicolas Kaciaf). L’histoire du champ journalistique français n’a cependant rien d’universel ni de nécessaire. Si les contraintes économiques ont des effets dépolitisants jusque dans des sociétés qui, comme la Palestine (Benjamin Ferron), pourraient laisser penser qu’un journalisme très engagé y est dominant, la comparaison internationale interroge sur la dépolitisation du journalisme en France. Dans une configuration comparable comme l’Italie (Eugénie Saitta), le désengagement politique d’une partie du champ journalistique est bien moins marqué qu’en France. De plus, un très fort contrôle politique des médias, comme c’est le cas en Russie (Ivan Chupin), n’implique pas nécessairement une politisation des contenus.
Dans le contexte français d’une puissante dépolitisation de la presse, au sens où les entreprises de presse ne sont plus liées à des partis ou des hommes politiques, les relations entre le champ journalistique et le champ politique prennent les formes nouvelles d’une fuite en avant de la communication politique. Pour réussir à passer dans des médias qu’ils ne possèdent plus, les agents politiques accroissent les ressources (humaines, financières, expertes) accordées aux stratégies d’accès aux médias. Les activités politiques sont alors en partie transformées du fait qu’elles cherchent à se conformer aux formats médiatiques et à la vision déconflictualisée du monde social qui y est dominante (Jérémie Nollet).
La neutralisation médiatique
des problèmes sociaux
L’autonomisation du champ journalistique n’est pas sans effet sur les contenus produits par les journalistes, et, plus largement, sur la « dépolitisation » des problèmes sociaux, entendue comme (re)qualification d’enjeux anciennement (ou potentiellement) définis comme politiques en enjeux ne relevant plus (ou pas) de ce registre. C’est en l’occurrence une vision individualisée des questions de société qui domine les représentations journalistiques, comme le montre le cas des problèmes environnementaux dont les causes structurelles sont occultées (Jean-Baptiste Comby).
La production d’un cadrage dépolitisant (qui peut prendre des formes différentes : désidéologisation, déconflictualisation, naturalisation, focalisation sur les agents plutôt que sur les structures, personnalisation des institutions et des idées, absence de mise en perspective historique, recherche de responsables plutôt que d’explications plus structurales, etc.) s’explique moins par une intention explicite des journalistes que par leur mode de recrutement, leurs conditions de travail (précarisation d’une partie de la profession ; exigences de rentabilité des rédactions, etc. ) et leurs contraintes professionnelles (urgence exacerbée qui engendre une forte dépendance aux sources d’information officielles et une difficulté à mener des enquêtes autonomes dans la durée ; légitimation des sujets « vendeurs » tels que les faits divers ou le people…). Saisie par un champ journalistique en pleine transformation dans les années 1980-1990, la question des « banlieues » s’est ainsi trouvée dépolitisée (Julie Sedel).
Au total, en débouchant sur une faible différenciation des contenus journalistiques par rapport au discours de communication des agents et institutions dominants, les pratiques journalistiques, contribuent à la (re)production de l’idéologie dominante.
La question de l’intérêt des publics pour la politique
Les éléments qui précèdent, sur la production de grilles de lecture dépolitisées dans et par le champ journalistique, ne doivent pas susciter de conclusions hâtives quant à leurs effets. Il est hasardeux de prêter des effets politiques aux médias sans s’appuyer sur une étude empirique de leur réception par les différentes catégories de public. C’est pourquoi il convient de faire preuve de prudence quand on s’interroge sur les effets de politisation – entendue cette fois-ci comme l’« attention aux événements politiques » de la part des publics – des médias. Cette vigilance s’impose notamment dans les débats récents qui attribuent une force politisante à des émissions à faible contenu politique, telles que les émissions de divertissement (Leroux et Riutort).


mercredi 9 juillet 2014

à paraître: Revue Savoir/agir n°28, Journalisme et dépolitisation

Revue Savoir/agir n°28
Journalisme et dépolitisation
éditions du Croquant
septembre 2014
Format PDF
Format EPUB
 
Présentation de l'éditeur
Les transformations actuelles du champ journalistique (« crise » de la presse écrite, recul des chaînes de télévision généralistes, poids croissant d’Internet, etc.) focalisent les débats sur les évolutions des médias, renvoyant au second plan les réflexions sur le rôle politique des journalistes. C’est à cette question qu’est consacrée cette livraison de Savoir/agir, en l’interrogeant sous l’angle de la « dépolitisation »
L’autonomisation du champ journalistique par rapport
au champ politique
Si l’on définit la politisation comme « une requalification des activités sociales les plus diverses, requalification qui résulte d’un accord pratique entre des agents sociaux enclins, pour de multiples raisons, à transgresser ou remettre en cause la différenciation des espaces d’activités », la dépolitisation du champ journalistique renvoie d’abord au mouvement historique d’autonomisation du champ journalistique par rapport au champ politique. Alors qu’une partie du champ journalistique français est née de la création de journaux dans les entreprises politiques au dix-neuvième siècle, cette situation est aujourd’hui marginale. Les transformations qu’a connues ce champ au cours des dernières décennies (mouvement de concentration économique ; spécialisation et concurrence croissantes des titres et des chaînes ; renforcement de son pôle commercial) ont en effet fortement affaibli son pôle politique.
Cette mutation s’observe notamment dans les métamorphoses du journalisme politique, qui se distancie de plus en plus du jeu politique, en adoptant une posture d’expertise critique (Nicolas Kaciaf). L’histoire du champ journalistique français n’a cependant rien d’universel ni de nécessaire. Si les contraintes économiques ont des effets dépolitisants jusque dans des sociétés qui, comme la Palestine (Benjamin Ferron), pourraient laisser penser qu’un journalisme très engagé y est dominant, la comparaison internationale interroge sur la dépolitisation du journalisme en France. Dans une configuration comparable comme l’Italie (Eugénie Saitta), le désengagement politique d’une partie du champ journalistique est bien moins marqué qu’en France. De plus, un très fort contrôle politique des médias, comme c’est le cas en Russie (Ivan Chupin), n’implique pas nécessairement une politisation des contenus.
Dans le contexte français d’une puissante dépolitisation de la presse, au sens où les entreprises de presse ne sont plus liées à des partis ou des hommes politiques, les relations entre le champ journalistique et le champ politique prennent les formes nouvelles d’une fuite en avant de la communication politique. Pour réussir à passer dans des médias qu’ils ne possèdent plus, les agents politiques accroissent les ressources (humaines, financières, expertes) accordées aux stratégies d’accès aux médias. Les activités politiques sont alors en partie transformées du fait qu’elles cherchent à se conformer aux formats médiatiques et à la vision déconflictualisée du monde social qui y est dominante (Jérémie Nollet).
La neutralisation médiatique
des problèmes sociaux
L’autonomisation du champ journalistique n’est pas sans effet sur les contenus produits par les journalistes, et, plus largement, sur la « dépolitisation » des problèmes sociaux, entendue comme (re)qualification d’enjeux anciennement (ou potentiellement) définis comme politiques en enjeux ne relevant plus (ou pas) de ce registre. C’est en l’occurrence une vision individualisée des questions de société qui domine les représentations journalistiques, comme le montre le cas des problèmes environnementaux dont les causes structurelles sont occultées (Jean-Baptiste Comby).
La production d’un cadrage dépolitisant (qui peut prendre des formes différentes : désidéologisation, déconflictualisation, naturalisation, focalisation sur les agents plutôt que sur les structures, personnalisation des institutions et des idées, absence de mise en perspective historique, recherche de responsables plutôt que d’explications plus structurales, etc.) s’explique moins par une intention explicite des journalistes que par leur mode de recrutement, leurs conditions de travail (précarisation d’une partie de la profession ; exigences de rentabilité des rédactions, etc. ) et leurs contraintes professionnelles (urgence exacerbée qui engendre une forte dépendance aux sources d’information officielles et une difficulté à mener des enquêtes autonomes dans la durée ; légitimation des sujets « vendeurs » tels que les faits divers ou le people…). Saisie par un champ journalistique en pleine transformation dans les années 1980-1990, la question des « banlieues » s’est ainsi trouvée dépolitisée (Julie Sedel).
Au total, en débouchant sur une faible différenciation des contenus journalistiques par rapport au discours de communication des agents et institutions dominants, les pratiques journalistiques, contribuent à la (re)production de l’idéologie dominante.
La question de l’intérêt des publics pour la politique
Les éléments qui précèdent, sur la production de grilles de lecture dépolitisées dans et par le champ journalistique, ne doivent pas susciter de conclusions hâtives quant à leurs effets. Il est hasardeux de prêter des effets politiques aux médias sans s’appuyer sur une étude empirique de leur réception par les différentes catégories de public. C’est pourquoi il convient de faire preuve de prudence quand on s’interroge sur les effets de politisation – entendue cette fois-ci comme l’« attention aux événements politiques » de la part des publics – des médias. Cette vigilance s’impose notamment dans les débats récents qui attribuent une force politisante à des émissions à faible contenu politique, telles que les émissions de divertissement (Leroux et Riutort).


lundi 12 mars 2012

écouter: Remembering Pierre Bourdieu (1930-2002), Maison Française d'Oxford, 9 mars 2012


Remembering Pierre Bourdieu (1930-2002)
Remembering Pierre Bourdieu (1930-2002)
Date: Friday 09 Mar 2012 
Place: Maison Française d'Oxford


Language and Power in Bourdieu’s Work

Bruno Ambroise
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La connaissance tacite chez Bourdieu et Wittgenstein. A propos de "La force du social" de Claude Gautier

Christiane Chauviré
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Enseigner Bourdieu après Bourdieu

Frédéric Roux
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Field theory in global perspective

Gisèle Sapiro
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Fragmentation and Gender in the Modern Habitus

Elizabeth Silva
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Le canon littéraire n’est pas un sport de combat

Alain Viala
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Open Table "Remembering Pierre Bourdieu"

Bruno Ambroise, Christiane Chauviré, Frédéric Roux, Gisèle Sapiro, Elizabeth Silva, Alain Viala
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mercredi 29 février 2012

Remembering Pierre Bourdieu (1930-2002), Maison Française d'Oxford, 09 Mars 2012



Remembering Pierre Bourdieu (1930-2002)
Date: Friday 09 Mars 2012 - 15:00 to 18:00 

Place: Maison Française d'Oxford 
Research programme: Modernities

Bruno Ambroise, CNRS-CURAPP, Université d’Amiens
Language and Power in Bourdieu’s Work

Christiane Chauviré, Université Paris I, Panthéon-Sorbonne
A propos de la force du social

Frédéric Roux, Université Montesquieu-Bordeaux IV
Enseigner Bourdieu après Bourdieu

Gisèle Sapiro, CNRS-EHESS, CESSP-Paris
Field theory in global perspective

Elizabeth Silva, Open University
Fragmentation and Gender in the Modern Habitus

Alain Viala, Lady Margaret Hall, Oxford
Le canon littéraire n’est pas un sport de combat

Chair: Michael Sheringham (All Souls College)
This round table is organized by Christiane Chauviré (Université Paris I, Panthéon-Sorbonne) and Martine Pécharman (CNRS-MFO)
- ALL WELCOME -
Maison Française d’Oxford, 2-10 Norham Road, Oxford, OX2 6SE Tel: (01865) 274 220, Fax: (01865) 274 225
Email: reception@mfo.ac.uk, Website: http://www.mfo.ac.uk