« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


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mardi 4 février 2020

Sylvia Faure et Daniel Thin, S’en sortir malgré tout. Parcours en classes populaires

Sylvia Faure et Daniel Thin
S’en sortir malgré tout

Parcours en classes populaires
La Dispute
Mouvements de société
2019
Présentation de l'éditeur
Face aux difficultés économiques, à la disqualification sociale, à la dégradation des conditions d’existence, comment les classes populaires font-elles pour « s’en sortir, malgré tout » ? Ce livre répond à cette question en examinant les conditions de la mobilisation de leurs ressources : soutiens relationnels, savoir-faire convertis en avantages dans une situation particulière, relations avec des acteurs institutionnels, ainsi que d’autres formes de « débrouille ». Tout en expliquant les limites et obstacles à l’amélioration durable des conditions d’existence des classes populaires, les auteurs montrent que ce qui fait ressource pour ces dernières est ancré dans des contextes locaux et dans des relations concrètes.

Cet ouvrage collectif s’appuie sur plusieurs enquêtes sociologiques centrées sur les sorties précoces de la scolarité, les jeunes des missions locales, l’accès au logement, les parcours scolaires au sein de familles nombreuses, le relogement dans les grands ensembles HLM, les associations de femmes de quartiers populaires et les jeunes en quête de mobilité par une professionnalisation dans le football. Il critique la notion aujourd’hui dominante de vulnérabilité qui passe sous silence les conditions objectives à l’origine des problèmes sociaux et tend à faire porter aux individus la responsabilité de leur situation. Il soutient que pour s’attaquer aux inégalités sociales et aux violences symboliques renforcées par les orientations politiques de ces dernières décennies, il faut commencer par comprendre les ressources et les initiatives des premiers concernés.
Table des matières
Les auteures et les auteurs
Introduction. Du discours sur la vulnérabilité aux ressources des classes populaires, Daniel Thin et Sylvia Faure
Chapitre premier. Les ressources d’une jeunesse en mal d’avenir, Mathias Millet et Daniel Thin
Chapitre II. Être aidé, aider autrui, s’aider soi-même : des ressources pour des jeunes en situation de précarité ? Laurence Faure et Éliane Le Dantec
Chapitre III. Familles nombreuses, scolarités malheureuses ? Les grandes fratries comme obstacle ou comme ressource, Julien Bertrand et Gaële Henri-Panabière, avec Géraldine Bois, Martine Court et Olivier Vanhée
Chapitre IV. Des parcours résidentiels sous contraintes. Les classes populaires des cités HLM face à la rénovation urbaine, Sylvia Faure et Pierre Gilbert
Chapitre V. Quand le « collectif » fait « ressource ». Mobilisations de groupes d’habitantes et rapport aux institutions, Daniel Thin
Chapitre VI ; Au6delà du « miracle » et de la « chute » : jeunesses populaires et formation au métier de footballeur, Julien Bertrand et Frédéric Rasera
Conclusion
 

mardi 7 novembre 2017

En ligne: Biens symboliques / Symbolic Goods n°1/2017, Artistes ordinaires | Ordinary Artists

Presses Universitaires de Vincennes


vendredi 11 novembre 2016

Mathias Millet et Jean-Claude Croizet, L’école des incapables ? La maternelle, un apprentissage de la domination

Mathias Millet et Jean-Claude Croizet
L’école des incapables ? 
La maternelle, un apprentissage de la domination
La Dispute
L'enjeu scolaire
2016
Présentation de l'éditeur
Comment l’école interprète- t-elle les facilités et les difficultés d’apprentissage des élèves ? Comment cette interprétation influence-t-elle leur scolarité, et l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes ? Les résultats de l’enquête – menée pendant plusieurs années dans des écoles maternelles, pour l’essentiel – présentée dans ce livre permettent de répondre à ces questions. En croisant les regards sociologique et psychosocial, Mathias Millet et Jean-Claude Croizet décortiquent le quotidien des classes et révèlent comment les difficultés cognitives, pourtant nécessaires aux apprentissages, sont transformées en un problème. Ils montrent que ces premiers apprentissages scolaires sont aussi, pour les élèves, une première confrontation aux inégalités.
L’étude met en évidence les logiques quotidiennes d’une violence symbolique par laquelle élèves comme enseignants se persuadent que les verdicts scolaires disent la valeur des individus. Elle montre comment ces élèves et ces enseignants développent, dès l’école maternelle, des interprétations qui personnalisent les « échecs » ou les « réussites » et, ce faisant, les détournent des apprentissages. Cet ouvrage contribue ainsi de manière décisive à l’analyse de la manière dont l’école réduit ou augmente les inégalités sociales.

mercredi 25 mars 2015

Désordre scolaire. L'école, les familles et les dispositifs relais, Martine Kherroubi, Mathias Millet et Daniel Thin


Désordre scolaire
L'école, les familles et les dispositifs relais
Martine Kherroubi
Mathias Millet
Daniel Thin
PETRA
2015

Présentation de l'éditeur
Nés dans les années 1990, les "dispositifs relais" ont pour mission de prendre en charge les collégiens en ruptures scolaires. Loin de se centrer sur le seul rattrapage scolaire, ces dispositifs mènent une action éducative sur les collégiens et interviennent auprès des familles qu'ils cherchent à impliquer dans le travail de remédiation. En ce sens, ils s'inscrivent dans l'histoire des dispositifs créés par les politiques publiques pour encadrer et transformer les pratiques familiales les moins conformes.
Tout en s'attachant à restituer les pratiques et les logiques institutionnelles, le livre rend compte des relations complexes qu'entretiennent les familles de milieux populaires et les dispositifs de lutte contre le "désordre" scolaire. Il éclaire ainsi les façons dont se structurent les relations de ces familles aux institutions d'encadrement et de socialisation. Il analyse en outre les rapports entre les divers acteurs des dispositifs, notamment la rencontre entre éducateurs et enseignants et ses effets sur les relations avec les parents des collégiens.
L'articulation des logiques institutionnelles et des modes d'appropriation par les familles permet aux auteurs d'éviter deux écueils: ne voir dans ces politiques sociales et leurs dispositifs qu'une forme de contrôle social; ou ne voir, à l'inverse, que l'aide et l'accompagnement mis en avant par les acteurs institutionnels, qui ferait oublier l'asymétrie des positions entre enseignants ou éducateurs et familles.
Le livre restitue de façon vivante le résultat d'une longue enquête, menée par observations, entretiens, questionnaires et archives, auprès des professionnels, des familles et des élèves.
Martine KHERROUBI, Mathias MILLET et Daniel THIN sont sociologues, tous trois spécialistes des questions d'éducation et des milieux populaires. Ils sont respectivement chercheurs au CERLIS (CNRS - Université Paris Descartes), à CITERES (CNRS - Université de Tours) et à TRIANGLE (CNRS/Université Lyon 2).

jeudi 26 septembre 2013

Lire les sciences sociales, Volume 6/2008-2013. Édité par Gérard Mauger et Louis Pinto

Lire les sciences sociales 
Volume 6/2008-2013 
Édité par Gérard Mauger et Louis Pinto 
MSH
2013

Présentation de l'éditeur
Comme les précédents, ce volume présente une sélection raisonnée de recherches récentes. On y trouvera abordés des sujets très divers : ignorant les barrières entre disciplines, écoles et domaines d'investigation, indifférents aux hiérarchies académiques et mondaines, sont présentés des "grands objets" et de "petits terrains", des historiens, des sociologues, des ethnologues et des philosophes, des auteurs consacrés, des "classiques" et des travaux de jeunes chercheurs.
C’est ainsi que Lire les sciences sociales a pu devenir en une quinzaine d’années une institution critique, interne au champ des sciences sociales, indépendante par rapport aux autorités de toutes sortes, privilégiant l’originalité du point de vue, la nouveauté de la démarche ou l’invention d’objets inédits. 

Sommaire

Entretien avec Gérard Mauger et Louis Pinto. « Une définition en acte de ce que pourrait être une critique des sciences sociales », propos recueillis par Michel Daccache et Ali Khodr
1. La représentation du monde
Pierre Bourdieu et Luc Boltanski, La production de l'idéologie dominante,
présenté par Gérard Mauger
Luc Boltanski, Rendre la réalité inacceptable ; à propos de La production de l'idéologie dominante,
présenté par Louis Pinto
Johan Heilbron, Naissance de la sociologie,
présenté par Michel Daccache
Claire Le Strat, Willy Pelletier, La Canonisation libérale de Tocqueville,
présenté par Louis Pinto

2. Identités nationales
Rogers Brubaker, Citoyenneté et nationalité en France et en Allemagne,
présenté par Isabelle Kalinowski
Maurice Agulhon, Marianne au pouvoir, l'imagerie et la symbolique républicaines de 1880 à 1914, et
Maurice Agulhon, Les métamorphoses de Marianne. L'imagerie et la symbolique républicaines de 1914 à nos jours,
présenté par Christophe Charle
Christophe Charle, La crise des sociétés impériales (1900-1940). Allemagne, France, Grande- Bretagne, essai d'histoire sociale comparée,
présenté par Maria Malatesta
Anne-Marie Thiesse, Ils apprenaient la France. L'exaltation des régions dans le discours patriotique,
présenté par Afrãnio Garcia
Benoît de L’Estoile, Le goût des autres. De l’exposition coloniale aux arts premiers,
présenté par Alain Maillot

3. L’État en perspectives
Alexis Spire, Étrangers à la carte. L’administration de l’immigration en France (1945-1975),
présenté par Sylvain Laurens
Remi Lenoir, Généalogie de la morale familiale,
présenté par Jean Lukinson
Vincent Dubois, La vie au guichet. Relation administrative et traitement de la misère,
présenté par Bertrand Dargelos
Jean-Marc Weller, L’État au guichet. Sociologie cognitive du travail et modernisation administrative des services publics,
présenté par Christine Guionnet

4. Approches biographiques
Bernard Pudal et Claude Pennetier, Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste,
présenté par Brigitte Gaïti
Mathias Millet, Daniel Thin, Ruptures scolaires. L’école à l’épreuve de la question sociale,
présenté par Bertrand Geay
Bernard Lehmann, L’orchestre dans tous ses éclats. Ethnographie des formations symphoniques,
présenté par Hyacinthe Ravet

5. Extension du domaine sociologique, extension du domaine politique
Annie Collovald (sous la direction de) avec Marie-Hélène Lechien, Sabine Rozier et Laurent Willemez, L’humanitaire ou le management des dévouements. Enquête sur un militantisme de « solidarité internationale » en faveur du Tiers-Monde,
présenté par Emmanuel Pierru
Patrice Pinell, Une épidémie politique. La lutte contre le sida en France (1981-1996),
présenté par Susanna Magri
Muriel Darmon, Devenir anorexique. Une approche sociologique,
présenté par Jacques Defrance

mardi 24 septembre 2013

Séminaire 50 ANS APRES LES HÉRITIERS (séance 3), "Savoirs, disciplines et pratiques d’études", Poitiers, 18 octobre 2013

Séminaire 50 ANS APRES LES HÉRITIERS

Séminaire inter-laboratoires
Organisé par le CENS (Université de Nantes), le CESSP-CSE (CNRS/Université de Paris-1 Panthéon Sorbonne), le CRESSPA-CSU (CNRS-Université de Paris 8), le CURAPP (CNRS-Université de Picardie Jules Verne), le Circeft Escol (Université de Paris 8) et le GRESCO (Universités de Poitiers et de Limoges)
La parution en 1964 du premier livre écrit par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Les Héritiers. Les étudiants et la culture apparaît aujourd’hui comme un des actes fondateurs de la sociologie de l’éducation française. L’ouvrage est en effet rapidement au cœur des discussions sociologiques et politiques qui s’intensifient autour de l’augmentation des effectifs étudiants et des inégalités scolaires. Au fur et à mesure que la sociologie s’institutionnalise et s’enseigne à l’université, le livre devient même, aux côtés de La Reproduction. Éléments pour une théorie du système d’enseignement, publié par les mêmes auteurs en 1970, un classique de la discipline. Ce projet de séminaire part du constat que cet ouvrage classique demeure paradoxalement peu connu pour ses conclusions sur l’université et l’enseignement supérieur. Il semble dès lors opportun d’entrer dans la mécanique des Héritiers pour comprendre la rupture qu’il représente dans l’espace académique de l’époque mais aussi en matière de perspectives de recherches et de résultats.


PROGRAMME DE LA JOURNÉE "Savoirs, disciplines et pratiques d’études" (séance 3) ORGANISÉE A POITIERS, 18 octobre 2013


L’idée de la journée organisée par le GRESCO (EA3815 – Universités de Poitiers et Limoges) est de revisiter Les Héritiers à l’aune de la question des savoirs disciplinaires et des pratiques d’études. L’entrée choisie par les auteurs du livre consistait à prendre l’ habitus littéraire comme exemplaire du rapport à la culture des étudiants. Partant de ce constat, les interventions de la journée réinterrogeront ce choix descriptif sous l’angle des variations dans les formes de savoirs et de cultures disciplinaires. Seront ainsi abordés un ensemble de questions, ouvertes ou fermées par Les Héritiers , autour de l’ancrage social et cognitif différentiel des pratiques d’études et des socialisations scolaires ou universitaires


vendredi 22 juin 2012

en ligne: Savoir/Agir n° 17, septembre 2011, Les inégalités devant l’éducation

Éditorial
Austérité perpétuelle ?, par Frédéric Lebaron

Dossier : Les inégalités devant l’éducation, présentation par Romuald Bodin et Louis Weber
D’hier à aujourd’hui, les enjeux d’une sociologie de la pédagogie, par Stéphane Bonnéry
Les Héritiers et La Reproduction dans les débats des années 1960-70, par Louis Weber
Sur « l’idéologie du don ». Note de recherche, par Gérard Mauger
Repenser le curriculum commun, par Bertrand Geay
L’appréhension des inégalités de scolarisation ou comment y voir clair dans la jungle des idées reçues et des fausses oppositions, par Choukri Ben Ayed et Sylvain Broccolichi
La question de l’« abandon » et des inégalités dans les premiers cycles à l’Université, par R. Bodin et Mathias Millet
La construction des habitudes de lecture, par Fanny Renard

Grand entretien avec Stéphane Beaud,Les sociologues doivent intervenir dans l’espace public

Paroles
Officiers de police et commissaires : domination ou corps unique ?, par Adélaïde Bargeau

Rhétorique réactionnaire
Racisme de classe, par Gérard Mauger

Chronique de la gauche de gauche
La gauche de gauche en Europe (suite), par Louis Weber

Actualités
Le mouvement du 15-M : social et « libéral », générationnel et « assembléiste ». Un témoignage, par José Luis Moreno Pestaña

Idées
Le grand partage philosophique, par Louis Pinto

lundi 21 mai 2012

écouter: Gilles Moreau à propos de La société des diplômes

écouter: Gilles Moreau à propos de La société des diplômes 
Question d'éducation, Vendredi 27 Janvier 2012
La société des diplômes
Sous la direction de Mathias Millet et Gilles Moreau
collection « États des lieux ».
La Dispute
2011

Présentation de l'éditeur
Ouvrage collectif, sous la direction de Mathias Millet et Gilles Moreau, avec les contributions de Guy Brucy, Patrick Cabanel, Pascal Caillaud, Céline Dumoulin, Henri Eckert, Alexandra Filhon, Sandrine Garcia, Marie-Hélène Jacques, Prisca Kergoat, Claire Lemêtre, Fabienne Maillard, Frédéric Neyrat, Sophie Orange, Claude Poliak, Tristan Poullaouec, Antoine Prost, Marc Suteau et George Waardenburg.
Aujourd’hui, plus de deux millions de diplômes sont attribués chaque année. Dans tous les champs de la société, le diplôme s’est imposé comme allant de soi. L’essor de la scolarisation est en effet allé de pair avec celui du diplôme, qui est devenu peu à peu une injonction et une norme sociale. Celles et ceux qui en sont aujourd’hui dépourvus, les « sans diplômes », sont stigmatisés, voués à une obligation de formation et fragilisés sur le marché du travail.
Il est urgent, dès lors, de penser les diplômes autrement que comme des parchemins administratifs : ils ont des histoires et des usages sociaux variés, sont des enjeux de luttes,
vivent, meurent et informent sur l’état de notre société et ses visions du monde. À quoi servent-ils ? Comment sont-ils créés ? Quels en sont les enjeux sociaux, politiques ou économiques ? Quelles sont leurs « valeurs » sur le marché du travail ? Y a-t-il trop de diplômes, ou trop de diplômés ?
À l’heure de la commémoration pour certains diplômes (le baccalauréat a eu deux cents ans en 2008, le CAP en aura cent cette année), cet ouvrage collectif est une invitation à réfléchir à la manière dont les diplômes et leurs évolutions transforment notre rapport à la société, aux hiérarchies sociales et au marché du travail.
Guy Brucy est professeur honoraire en sciences de l’éducation à l’université de Picardie Jules-Verne.
Patrick Cabanel est professeur d’histoire contemporaine à l’université Toulouse-II Le Mirail, membre du laboratoire FRAMESPA.
Pascal Caillaud est chargé de recherche au CNRS en droit du travail, membre du laboratoire Droit et changement social et directeur du centre associé du Céreq des Pays de la Loire.
Céline Dumoulin est ingénieure de recherche à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (détachée au GIP-Carif) et membre du laboratoire PRINTEMPS.
Henri Eckert est professeur de sociologie à l’université de Poitiers et membre du GRESCO.
Alexandra Filhon est maître de conférences en sociologie à l’université Paris-X-Nanterre et membre du laboratoire PRINTEMPS.
Sandrine Garcia est maître de conférences en sociologie à l’université Paris-IX-Dauphine et membre de l’IRISSO.
Marie-Hélène Jacques est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’IUFM de Poitou-Charentes et membre du GRESCO.
Prisca Kergoat est maître de conférences en sociologie au Centre universitaire Jean-François Champollion d’Albi et membre du CERTOP.
Claire Lemêtre est docteur en sociologie et membre du CENS à l’université de Nantes.
Fabienne Maillard est professeure de sciences de l’éducation à l’université de Picardie Jules-Verne et membre du CURAPP.
Mathias Millet est maître de conférences en sociologie à l’université de Poitiers et membre du GRESCO.
Gilles Moreau est professeur de sociologie à l’université de Poitiers et codirecteur du GRESCO.
Frédéric Neyrat est maître de conférences en sociologie à l’université de Limoges et codirecteur du GRESCO.
Sophie Orange est ATER en sociologie à l’université de Poitiers et membre du GRESCO.
Claude Poliak est chargée de recherche au CNRS en sociologie et membre du CSE.
Tristan Poullaouec est maître de conférences en sociologie à l’université de Nantes et membre du CENS et du Groupe de recherche sur la démocratisation scolaire.
Antoine Prost est professeur d’histoire émérite à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et membre du Centre d’histoire sociale du XXe siècle.
Marc Suteau est maître de conférences en sociologie à l’université de Nantes et chercheur associé au Service d’histoire de l’éducation (SHE, Institut français de l’éducation).
George Waardenburg est doctorant en sociologie à l’université de Genève.

jeudi 26 avril 2012

video: Damien Millet, AAA, Audit, Annulation, Autre politique

Damien Millet (porte-parole du CADTM, membre du collectif pour un audit
citoyen de la dette) présente le livre sur la dette : AAA, Audit, Annulation, Autre politique (coécrit avec Eric Toussaint, Seuil, 2012). Rencontres-débats C3V-Maison citoyenne,  le 3 avril 2012




AAA
Audit. Annulation. Autre politique 
Damien Millet
Eric Toussaint 
Seuil
2012

Présentation de l'éditeur
AAA… Telle est la note maximale décernée par les agences de notation financière, précieux label de bonne gestion qui obsède les gouvernements soucieux d’inspirer confiance aux prêteurs et aux spéculateurs. Pour sauver leur triple A, les dirigeants européens, avec le concours de la Commission européenne et du Fonds monétaire international, imposent à leurs peuples, austérité, régression sociale et violations des droits humains.
Les auteurs analysent la crise et les mesures appliquées depuis qu’elle a éclaté, en refusant la logique néolibérale qui protège les responsables et fait payer le prix aux peuples qui en sont victimes. Un audit complet de la dette publique est la seule solution pour en déterminer la part illégitime qui doit être annulée. Ainsi débarrassés du fardeau de la dette, les Européens pourront sortir de la crise en menant une autre politique que celle d’austérité, dangereuse et injuste, aujourd’hui en vigueur.
Audit-Annulation-Autre politique, voilà le AAA que nous voulons, celui des peuples et non celui des agences de notation. Seules des luttes sociales puissantes lui permettront de voir le jour, afin d’opérer un changement radical de logique à la hauteur de l’enjeu.

Damien Millet est professeur de mathématiques en classes préparatoires scientifiques à Orléans et porte-parole du CADTM France (www.cadtm.org).
Éric Toussaint est docteur en sciences politiques, président du CADTM Belgique et membre du conseil scientifique d'ATTAC France.
Ils ont écrit plusieurs ouvrages et dirigé la rédaction de La Dette ou la Vie (Aden-CADTM, 2011), qui a reçu le Prix du livre politique à la Foire du livre politique de Liège en 2011.

lundi 12 septembre 2011

revue Savoir/Agir n°17, Les inégalités devant l'éducation


Présentation de l'éditeur
La revue Savoir/Agir fait sa rentrée avec un important dossier sur les inégalités dans l’éducation. Au moment où la dégradation de la situation de l’École est devenue un fait social majeur, les auteurs reviennent, plus de quarante ans après leur publication, sur les apports fondateurs des ouvrages de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron dans les années 1960-70. Leurs thèses ont mis la question des inégalités sociales au cœur de la réflexion sur l’École.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Les choses ont-elles fondamentalement changé ? Comment voit-on en 2011 les origines et les facteurs qui déterminent le processus inégalitaire au sein même de l’École républicaine (pédagogie, structures, concurrences territoriales, etc.) ? Quelles sont les forces à l’oeuvre pour conserver ou au contraire transformer le système scolaire et son fonctionnement au regard de la production des inégalités ?
Le dossier, coordonné par Romuald Bodin et Louis Weber, réunit des contributions de Choukri Ben Ayed et Sylvain Broccolichi, Romuald Bodin et Mathias Millet, Stéphane Bonnery, Bertrand Geay, Gérard Mauger, Fanny Renard, Louis Weber.
Dans le grand entretien, Stéphane Beaud développe le point de vue selon lequel les sociologues devraient intervenir davantage dans l’espace public, qu’il s’agisse du monde ouvrier, de l’École ou du... football.
Enfin, ce numéro de 128 pages comprend les rubriques habituelles (Paroles, Rhétorique réactionnaire, Chronique de la gauche de la gauche, Idées et un article sur le mouvement du 15-M en Espagne).
Il est disponible en librairie (prix public :15 €) et peut être commandé franco de port par message électronique à revue@savoir-agir.org
Sommaire complet du numéro
Éditorial
Austérité perpétuelle ?, par Frédéric Lebaron
Dossier : Les inégalités devant l’éducation, présentation par Romuald Bodin et Louis Weber
D’hier à aujourd’hui, les enjeux d’une sociologie de la pédagogie, par Stéphane Bonnéry
Les Héritiers et La Reproduction dans les débats des années 1960-70, par Louis Weber
Sur « l’idéologie du don ». Note de recherche, par Gérard Mauger
Repenser le curriculum commun, par Bertrand Geay
L’appréhension des inégalités de scolarisation ou comment y voir clair dans la jungle des idées reçues et des fausses oppositions, par Choukri Ben Ayed et Sylvain Broccolichi
La question de l’« abandon » et des inégalités dans les premiers cycles à l’Université, par R. Bodin et Mathias Millet
La construction des habitudes de lecture, par Fanny Renard
Grand entretien avec Stéphane Beaud, Les sociologues doivent intervenir dans l’espace public
Paroles
Officiers de police et commissaires : domination ou corps unique ?, par Laurent Willemez
Rhétorique réactionnaire
Racisme de classe, par Gérard Mauger
Chronique de la gauche de gauche
La gauche de gauche en Europe (suite), par Louis Weber
Actualités
Le mouvement du 15-M : social et « libéral », générationnel et « assembléiste ». Un témoignage, par José Luis Moreno Pestaña
Idées
Le grand partage philosophique, par Louis Pinto