« Je pense que les peuples ont pris conscience du fait qu’ils avaient des intérêts communs et qu’il y avait des intérêts planétaires qui sont liés à l’existence de la terre, des intérêts que l’on pourrait appeler cosmologiques, dans la mesure où ils concernent le monde dans son ensemble ».
Pierre Bourdieu (1992)


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mardi 4 février 2020

Sylvia Faure et Daniel Thin, S’en sortir malgré tout. Parcours en classes populaires

Sylvia Faure et Daniel Thin
S’en sortir malgré tout

Parcours en classes populaires
La Dispute
Mouvements de société
2019
Présentation de l'éditeur
Face aux difficultés économiques, à la disqualification sociale, à la dégradation des conditions d’existence, comment les classes populaires font-elles pour « s’en sortir, malgré tout » ? Ce livre répond à cette question en examinant les conditions de la mobilisation de leurs ressources : soutiens relationnels, savoir-faire convertis en avantages dans une situation particulière, relations avec des acteurs institutionnels, ainsi que d’autres formes de « débrouille ». Tout en expliquant les limites et obstacles à l’amélioration durable des conditions d’existence des classes populaires, les auteurs montrent que ce qui fait ressource pour ces dernières est ancré dans des contextes locaux et dans des relations concrètes.

Cet ouvrage collectif s’appuie sur plusieurs enquêtes sociologiques centrées sur les sorties précoces de la scolarité, les jeunes des missions locales, l’accès au logement, les parcours scolaires au sein de familles nombreuses, le relogement dans les grands ensembles HLM, les associations de femmes de quartiers populaires et les jeunes en quête de mobilité par une professionnalisation dans le football. Il critique la notion aujourd’hui dominante de vulnérabilité qui passe sous silence les conditions objectives à l’origine des problèmes sociaux et tend à faire porter aux individus la responsabilité de leur situation. Il soutient que pour s’attaquer aux inégalités sociales et aux violences symboliques renforcées par les orientations politiques de ces dernières décennies, il faut commencer par comprendre les ressources et les initiatives des premiers concernés.
Table des matières
Les auteures et les auteurs
Introduction. Du discours sur la vulnérabilité aux ressources des classes populaires, Daniel Thin et Sylvia Faure
Chapitre premier. Les ressources d’une jeunesse en mal d’avenir, Mathias Millet et Daniel Thin
Chapitre II. Être aidé, aider autrui, s’aider soi-même : des ressources pour des jeunes en situation de précarité ? Laurence Faure et Éliane Le Dantec
Chapitre III. Familles nombreuses, scolarités malheureuses ? Les grandes fratries comme obstacle ou comme ressource, Julien Bertrand et Gaële Henri-Panabière, avec Géraldine Bois, Martine Court et Olivier Vanhée
Chapitre IV. Des parcours résidentiels sous contraintes. Les classes populaires des cités HLM face à la rénovation urbaine, Sylvia Faure et Pierre Gilbert
Chapitre V. Quand le « collectif » fait « ressource ». Mobilisations de groupes d’habitantes et rapport aux institutions, Daniel Thin
Chapitre VI ; Au6delà du « miracle » et de la « chute » : jeunesses populaires et formation au métier de footballeur, Julien Bertrand et Frédéric Rasera
Conclusion
 

vendredi 3 mai 2019

Actes de la recherche en sciences sociales, n°226-227, Temps et pouvoir

 Actes de la recherche en sciences sociales, n°226-227, Temps et pouvoir
Seuil
2019
Résumé
Le temps n’est plus, s’il l’a jamais été, un objet délaissé par les sciences sociales. Pourtant, ses approches cumulent bien souvent des limites dommageables : l’abstraction du propos tenu sur lui, l’homogénéisation des cultures temporelles à l’échelle d’une société, ou encore l’omission des rapports qu’il entretient avec le pouvoir. C’est à ces trois limites que ce dossier entend s’attaquer. Il propose en effet des études empiriques du temps, qui se saisissent des instruments les plus matériels pour l’objectiver : agendas, plannings, emplois du temps, calendriers, montres et horloges, fréquence, durée, etc. Les articles réunis donnent à voir des manières variées de construire sociologiquement cet objet : de la socialisation temporelle de jeunes enfants, aux temps de loisir des classes supérieures ; de la temporalité d’une institution politique au contrôle du temps des personnes durablement éloignées de l’emploi et des études ; en passant par une analyse de la fréquence et de la durée des interactions entre membres de deux groupes professionnels, ou encore de l’attente qu’un État fait subir à ses administrés les plus pauvres. Le dossier met de plus en lumière la diversité sociale des usages du temps et l’existence d’un espace social des rapports au temps, ainsi que les processus d’incorporation de ces rapports au temps socialement situés. Enfin, il souligne les liens entre temps et pouvoir, faisant apparaître le registre ou la dimension temporelle des rapports de domination, mais aussi les dimensions symboliques associées aux attitudes et dispositions temporelles, et le caractère légitime ou illégitime des différents rapports au temps. 

Sommaire

Pages 6 à 15
Pages 16 à 30
Pages 31 à 47
Pages 48 à 71
Pages 72 à 85
Pages 86 à 103
Pages 104 à 119
Pages 120 à 125

mercredi 6 mars 2019

Romain Bertrand, Le Détail du monde. L'art perdu de la description de la nature

Romain Bertrand
Le Détail du monde 
L'art perdu de la description de la nature  
Seuil 
L'Univers historique 
2019 

Présentation de l'éditeur
Les mots nous manquent pour dire le plus banal des paysages. Vite à court de phrases, nous sommes incapables de faire le portrait d’une orée. Un pré, déjà, nous met à la peine, que grêlent l’aigremoine, le cirse et l’ancolie. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Au temps de Goethe et de Humboldt, le rêve d’une « histoire naturelle » attentive à tous les êtres, sans restriction ni distinction aucune, s’autorisait des forces combinées de la science et de la littérature pour élever la « peinture de paysage » au rang d’un savoir crucial. La galaxie et le lichen, l’enfant et le papillon voisinaient alors en paix dans un même récit. Ce n’est pas que l’homme comptait peu : c’est que tout comptait infiniment. Des croquis d’Alfred Wallace aux « proêmes » de Francis Ponge, des bestiaires de William Swainson aux sonnets de Rainer Maria Rilke, ce livre donne à entendre le chant, aussi tenace que ténu, d’un très ancien savoir sur le monde – un savoir qui répertorie les êtres par concordances de teintes et de textures, compose avec leurs lueurs des dictionnaires éphémères, s’abîme et s’apaise dans le spectacle de leurs métamorphoses.
Romain Bertrand, directeur de recherche au CERI (Sciences Po-CNRS), est notamment l'auteur de L'Histoire à parts égales. Récits d'une rencontre Orient-Occident (XVIe-XVIIe siècle) (2011, Grand Prix des Rendez-vous de l'histoire de Blois 2012). 




jeudi 12 janvier 2017

écouter: Patrick Boucheron, Histoire mondiale de la France


La Grande table (2ème partie) Olivia Gesbert, 11.01.2017
Histoire mondiale de la France
Sous la direction de Patrick Boucheron
Coordination : Nicolas Delalande, Florian Mazel,Yann Potin, Pierre Singaravélou 
Seuil

Extrait
 
Présentation de l'éditeur
« Ce ne serait pas trop de l’histoire du monde pour expliquer la France »
Jules Michelet, Introduction à l’histoire universelle (1831)
Voici une histoire de France, de toute la France, en très longue durée qui mène de la grotte Chauvet aux événements de 2015.
Une histoire qui ne s’embarrasse pas plus de la question des origines que de celle de l’identité, mais prend au large le destin d’un pays qui n’existe pas séparément du monde, même si parfois il prétend l’incarner tout entier. Une histoire qui n’abandonne pas pour autant la chronologie ni le plaisir du récit, puisque c’est par dates qu’elle s’organise et que chaque date est traitée comme une petite intrigue.
Réconciliant démarche critique et narration entraînante, l’ouvrage réunit, sous la direction de Patrick Boucheron, un collectif d’historiennes et d’historiens, tous attachés à rendre accessible un discours engagé et savant. Son enjeu est clair : il s’agit de prendre la mesure d’une histoire mondiale de la France, c’est-à-dire de raconter la même histoire – nul contre-récit ici – qui revisite tous les lieux de mémoire du récit national, mais pour la déplacer, la dépayser et l’élargir. En un mot : la rendre simplement plus intéressante !
Ce livre est joyeusement polyphonique. Espérons qu’un peu de cette joie saura faire front aux passions tristes du moment.

lundi 9 janvier 2017

Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 215 – Décembre 2016, Les classes sociales au foyer

Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 215 – Décembre 2016, Les classes sociales au foyer
Seuil

Résumé
En plongeant dans l'intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d'ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l'attention vers un lieu qui, avec l'autonomisation de la vie privée et l'amélioration des conditions de logement, fait l'objet d'un investissement croissant .Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l'espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l'intérieur des frontières de l'habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d'aménagement et d'ameublement, ainsi que les usages personnels et l'organisation des sociabilités domestiques, sont l'expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l'économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l'organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l'intérieur de chaque ménage, fait l'objet d'une division sexuée persistante.L'espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques - en particulier celle d'offrir à ses occupants un lieu à l'abri relatif des rapports de domination dont ils font l'expérience dans d'autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l'imposition de modèles d'habiter hétéronomes. Mais les manières d'habiter se transforment aussi, sous l'effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d'ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.  

Classes, genre et styles de vie dans l’espace domestique
Pierre Gilbert
Ferme, pavillon ou maison de campagne
Les formes résidentielles de l’embourgeoisement agricole
Gilles Laferté
Du luxe bon marché
Travail de service et classement social dans les résidences fermées de Buenos Aires
Eleonora Elguezabal
Échapper à l’enfermement domestique
Travail des femmes et luttes de classement en lotissement pavillonnaire
Anne Lambert
Qui débarrasse la table ?
Enquête sur la socialisation domestique primaire
Martine Court, Julien Bertrand, Géraldine Bois, Gaële Henri-Panabière et Olivier Vanhée
« Nos volets transparents »
Les potes, le couple et les sociabilités populaires au foyer
Benoît Coquard
Troubles à l’ordre privé
Les classes populaires face à la cuisine ouverte
Pierre Gilbert




vendredi 6 mai 2016

écouter: Jean-Pierre Bertrand, Inventer en littérature. Du poème en prose à l'écriture automatique


écouter: Jean-Pierre Bertrand, Inventer en littérature. Du poème en prose à l'écriture automatique  
La suite dans les idées par Sylvain Bourmeau, 05.03.2016

Jean-Pierre Bertrand
Inventer en littérature
Du poème en prose à l'écriture automatique  
Seuil
Poétique
2015 

Présentation de l'éditeur
Peut-on inventer en littérature ? Et qu’invente-t-on précisément ? Si ces questions, posées en regard de ce qui s'est produit à la même époque dans les sciences ou les techniques, ne cessent d’être désavouées dans leur pertinence par les inventeurs eux-mêmes, probablement au nom d'une conception magique ou sacrée du littéraire, elles participent néanmoins d'une esthétique nouvelle qui se met en place au XIXe siècle. En effet, une théorie et une pratique de l'invention littéraire ? et pas simplement de l’inventivité ? apparaissent bel et bien, qui dépassent les dogmes anciens de l'imitation et de l'imagination comme principes organisateurs de la production artistique. Comme dans les sciences naturelles et les arts et métiers, on se met à inventer en littérature et à penser l'invention. On invente ainsi des cadres nouveaux ? genres, formes ou techniques ? qui se réclament d'un certain « progrès » de l’activité littéraire. En nous faisant assister à la naissance du poème en prose, du vers libre, du monologue intérieur, du calligramme et de l'écriture automatique, le présent essai cherche à comprendre les raisons pour lesquelles ces inventions deviennent les emblèmes des mouvements littéraires de la fin du romantisme à la naissance du surréalisme, mais également ce qui les relie et les sépare.

Jean-Pierre Bertrand, spécialiste de l'histoire des formes littéraires au XIXe siècle, enseigne la littérature des XIXe et XXe siècles et la sociologie de la littérature à l'université de Liège. Il a notamment publié, en collaboration, Les Poètes de la modernité. De Baudelaire à Apollinaire (« Points essais », 2006) et Les 100 mots du surréalisme (« Que sais-je ? », 2014).
 

vendredi 9 octobre 2015

écouter: Romain Bertrand, Le Long remords de la Conquête. Manille-Mexico-Madrid : l'affaire Diego de Avila (1577-1580)


écouter: Romain Bertrand, Le Long remords de la Conquête. Manille-Mexico-Madrid : l'affaire Diego de Avila (1577-1580)
Débats d'histoire par Roger Chartier, Collège de France, décembre 2015


Romain Bertrand
Le Long remords de la Conquête 
Manille-Mexico-Madrid : l'affaire Diego de Avila (1577-1580) 
Seuil
L'Univers historique
2015

Présentation de l'éditeur
Manille, 1577, un enfant comparaît devant le gouverneur Francisco de Sande dans le cadre d’un procès d’Inquisition. De quoi le jeune Diego de Avila s'est-il rendu coupable pour inquiéter à ce point le représentant du roi d'Espagne? Ensorcelé peut-être par des servantes indigènes, l’enfant qui vit avec son oncle dans le couvent des Augustins a rêvé qu’aux Enfers un siège était réservé pour le gouverneur… Colportée par les soldats et les colons, la rumeur circule à Manille dans les arrière-cours et les cuisines et jusqu’au cœur du gouvernement municipal. Francisco de Sande ne peut le supporter.
À travers cette histoire extraordinaire, dont tous les détails sont romanesques et qui agit à la façon de ces traceurs chimiques qui défient l’opacité des chairs, Romain Bertrand dévoile le paysage dérobé de la Conquête et défait, chemin faisant, la fiction de l'irrésistible expansion occidentale.
Car qu’est-ce que la Conquête, sinon des commencements incertains qui voient les Espagnols, en lutte les uns contre les autres et taraudés déjà par le remords, ignorant tout d’un univers cosmopolite dont le cœur bat plus loin, être conquis plus qu’ils ne le conquièrent par le monde philippin et ses magies ?

Romain Bertrand, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), est notamment l’auteur, au Seuil, de L’Histoire à parts égales. Récits d'une rencontre, Orient-Occident (XVIe-XVIIe siècle) (Seuil, 2011, "Points Histoire", 2014 ; Grand Prix des Rendez-vous de l’histoire de Blois 2012).

lundi 29 juin 2015

Sexe et pouvoir dans la prose française contemporaine, Sous la direction de Jacques Dubois

 
Sexe et pouvoir dans la prose française contemporaine
Sous la direction de Jacques Dubois
Presses universitaires de Liège
2015

Présentation de l'éditeur
Amour et pouvoir. Sexe et révolte. Éros et Polis. Autant de duos thématiques qui passent pour difficiles à intégrer de façon couplée à une fiction romanesque. Stendhal en proscrivait l’alliance, tenant que les affaires publiques, toujours plus ou moins vulgaires, n’avaient pas à être mêlées aux affaires privées, plus raffinées.
Et pourtant, tout au long du XXe siècle et selon des formules variables, le roman de langue française n’a guère cessé de mettre en scène ces deux registres éminents de l’activité humaine, tantôt pour les unir et tantôt pour les mettre en conflit. À chaque fois l’entreprise avait quelque chose de risqué : bien souvent on y touchait à des tabous et quelques-unes des oeuvres qui sont ici commentées ont choqué ou fait scandale.
Le volume commence avec Proust, Desnos et Aragon, pour arriver à Ernaux, Houellebecq, Chessex et Carrère.
Avec des textes de Danielle Bajomée, Jean-Pierre Bertrand, Benoît Denis, Laurent Demoulin, Laure Depretto, Paul Dirkx, Jacques Dubois, Pascal Durand, Karen Haddad, Maya Lavault, Jeannine Paque, Pierre Popovic, Dominique Rabaté, Matthieu Vernet. 
Jacques DUBOIS est professeur émérite de l’Université de Liège. Spécialiste du roman français moderne et de la sociologie de la culture, il a donné dans l’esprit déjà du présent ouvrage Pour Albertine. Proust et le sens du social (Seuil, 1997) et Figures du désir. Pour une critique amoureuse (Les Impressions Nouvelles, 2011).

  

jeudi 20 mars 2014

en ligne: Claude Simon : situations, Sous la direction de Paul Dirkx et Pascal Mougin

Claude Simon:
situations
Sous la direction de Paul Dirkx et Pascal Mougin
ENS éditions
2011
en ligne:  sur OpenEdition Books 

Sommaire
Introduction
I. LES AMBITIONS ACCESSIBLES
Jean-Yves Laurichesse – « L’héritage provincial de Claude Simon », p. 27-39
Pascal Mougin – « La mésalliance parentale », p. 41-52
Marie-Odile André – « Entrée trichée : à propos du premier roman de Claude Simon », p. 53-65
II. POSITIONNEMENTS
Katerine Gosselin – « Claude Simon et le roman “nouveau” », p. 69-85
Michel Bertrand – « Correspondance / correspondances : littérature, peinture », p. 87-102
Cécile Yapaudjian-Labat – « L’humanisme en question chez Claude Simon », p. 103-116
III. LA QUESTION SOCIALE ET POLITIQUE
Patrick Rebollar – « Diégèses, palimpsestes, discours : dimensions et statuts du politique chez Claude Simon », p. 119-131
Nathalie Piégay-Gros – « La figure de la domestique chez Claude Simon », p. 133-142
Michèle Touret – « Pour suivre la route de la référence : du document à la “sauce romanesque” », p. 143-159
IV. L’ECRIVAIN DANS SON ŒUVRE
Yona Hanhart-Marmor – « Texte et contexte : perspectives esthétiques. L’exemple du Jardin des Plantes », p. 163-178
Paul Dirkx – « Claude Simon : antinomie et corps écrivant », p. 179-197

mardi 8 janvier 2013

video: Julien Bertrand présente La fabrique des footballeurs

Julien Bertrand présente La fabrique des footballeurs
séminaire Re/Lire les sciences sociales, 15 octobre 2012


    Présentation par Pierre Mercklé et intervention de Julien Bertrand

    Télécharger : SES/bertrand/bertrand_partie1.flv

     
    Interventions de Stéphane Beaud et de Vikash Dhorasoo

    Télécharger : SES/bertrand/bertrand_partie2.flv

    Discussion avec le public

    Télécharger : SES/bertrand/bertrand_partie3.flv


    (source: Re/lire les sciences sociales)

    mardi 6 novembre 2012

    Les universités nouvelles Enjeux et perspectives, Sous la direction de Lyse Roy et Yves Gingras

    Les universités nouvelles
    Enjeux et perspectives
    Sous la direction de
    Lyse Roy et Yves Gingras
    Presses de l'Université du Québec
    2012
    • Collaborateurs:
      Dan Antonat
      Denis Bertrand
      Sylvie Bonin
      Johanne Bujold
      Claude Corbo
      Pierre Doray
      Caroline Dufour
      Virginie Fonteneau
      Marcel Fournier
      Patrick Guillemet
      Lorna Heaton
      Françoise Hiraux
      Michel Jébrak
      Hocine Khelfaoui
      Maurice Lagueux
      Pierre Lamard
      Yves-Claude Lequin
      Poul Bitsch Olsen
      Carole Sigman
      Charles Soulié
    Présentation de l'éditeur
    Depuis les années 1960-1970, les institutions universitaires connaissent une formidable expansion en Europe comme en Amérique. Ces « universités nouvelles » se présentent alors, de façon consciente et intentionnelle, en rupture avec les institutions anciennes. Elles se démarquent par de nouvelles façons de faire et innovent sur de multiples plans. Parmi ces institutions nouvelles, on retrouve également des écoles techniques élevées au rang d’universités, sous la force d’attraction des institutions d’enseignement supérieur, de façon à mieux répondre aux besoins sociaux et économiques.
    À l’occasion du 40e anniversaire de l’Université du Québec à Montréal, les auteurs ont voulu non seulement se pencher sur l’histoire de cette université, mais également élargir leurs réflexions à l’ensemble des universités nouvelles et en dégager les principaux enjeux. Des études sur le Québec et le Canada, mais aussi sur la France, la Belgique, le Danemark, l’Algérie et l’URSS, sont ainsi présentées. La nouveauté de ces institutions est ici analysée sous ses aspects politiques, institutionnels, pédagogiques, sociaux, symboliques et architecturaux. Bref, ce livre fait état des transformations qu’ont connues les universités nouvelles dans les trente dernières années, transformations qui ont contribué à construire un nouveau mythe d’âge d’or dans l’histoire des universités.

    mercredi 18 avril 2012

    en ligne: COnTEXTES n° 10 | avril 2012, Querelles d’écrivains (XIXe-XXIe siècles) : de la dispute à la polémique. Médias, discours et enjeux


    COnTEXTES n° 10 | avril 2012, Querelles d’écrivains (XIXe-XXIe siècles) : de la dispute à la polémique. Médias, discours et enjeux

    Sous la direction de COnTEXTES

    vendredi 24 février 2012

    en ligne: Actes de la recherche en sciences sociales n° 171-172, 2008/1-2, Politiques impérialistes

    Dossier : Politiques impérialistes

    Page 4 à 19
    George Steinmetz   Empire et domination mondiale

    Page 20 à 39
    Michael Mann   Impérialisme économique et impérialisme militaire américains Un renforcement mutuel ?

    Page 40 à 55
    Yves Dezalay et Bryant Garth   L'impérialisme moral Les juristes et l'impérialisme américain (Philippines, Indonésie)

    Page 56 à 73
    Daniel P. S. Goh   Genèse de l'État colonial Politiques colonisatrices et résistance indigène (Malaisie britannique, Philippines américaines)

    Page 74 à 89
    W. E. B. Du Bois et George Steinmetz   Les origines africaines de la guerre

    Page 90 à 103
    Roland Lardinois   Entre monopole, marché et religion L'émergence de l'État colonial en Inde, années 1760-1810

    Page 104 à 121
    Romain Bertrand   Des gens inconvenants Javanais et Néerlandais à l'aube de la rencontre impériale

    Page 122 à 143
    George Steinmetz   Le champ de l'État colonial Le cas des colonies allemandes (Afrique du Sud-Ouest, Qingdao, Samoa)

    Lectures critiques

    Page 144 à 147
    Gisèle Sapiro   Les enjeux socio-économiques de la politique israélienne dans les territoires occupés

    mardi 27 septembre 2011

    Romain Bertrand, L'Histoire à parts égales


    Romain Bertrand
    L'Histoire à parts égales
    Seuil
    2011

    Présentation de l'éditeur
    S’il n’a jamais été autant question d’« histoire-monde », c’est souvent la même histoire du monde qui s’écrit : celle de l’Europe et de son « expansion » en Afrique, en Asie et aux Amériques.
    Pour Romain Bertrand, il n’est d’autre remède à cet européocentrisme obstiné qu’une histoire à parts égales, tramée avec des sources qui ne soient pas seulement celles des Européens.
    C’est ce qu’il propose dans ce texte, en offrant le récit détaillé des premiers contacts entre Hollandais, Malais et Javanais au tournant du XVIIe siècle. Il montre que l’Europe ne détenait alors aucun avantage sur les sociétés du monde insulindien, que ce soit en matière de compétences nautiques et cartographiques, de grand négoce ou de technologies militaires. Lorsque les vaisseaux de la Première Navigation de Cornelis de Houtman jettent l’ancre en juin 1596 dans la rade de Banten, à Java, ce n’est pas à un monde « primitif » qu’ils ont affaire. Le lecteur découvre au contraire une société complexe et cosmopolite, insérée depuis des décennies dans des réseaux de commerce à grande distance, maillée de lieux de débats politique et religieux intenses et sophistiqués, qui font étrangement écho à ceux qui ont alors cours en Europe.
    Un livre qui propose une manière radicalement nouvelle de faire de l’histoire globale.
    Romain Bertrand est directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI, Sciences-Po). Spécialiste de l’Indonésie moderne et contemporaine, il a consacré de nombreux travaux à la question des dominations coloniales européennes en Asie du Sud-Est.